Blois : Un gigantesque centre de performance dédié au basket en 2023


Même dans les rêves les plus fous d’un dirigeant sportif de haut niveau, il faut savoir penser aux autres avant de penser à soi. Paul Seignolle, président de l’ADA Basket et de la SASP ADA Blois Basket, l’a prouvé, depuis des décennies, et a mis en application cette saine réflexion qui va prendre forme, dès maintenant pour aboutir à la rentrée 2023.
Plus que 26 mois à attendre pour découvrir, de ce qui est une ruine ou une friche industrielle à ce jour, (les anciens laboratoires pharmaceutiques Alkopharm, sis au carrefour de l’avenue de Châteaudun et du boulevard de l’industrie, à Blois, à deux pas du Jeu de Paume), le premier centre de performance consacré au basket-ball, certes, mais aussi à d’autres disciplines, le centre de formation du club, des joueurs, des membres de l’association et aussi de personnes non sportives qui voudront se détendre et passer un agréable moment zen et cool. Il y aura, en plus des plateaux consacrés aux entraînements et aux pôles santé, un restaurant de près de cent places, un patio, une salle de sport équipée, un espace fitness, etc. De quoi faire tourner la tête à celles et ceux qui adorent le sport et aux autres qu’il conviendra de convertir… Paul Seignolle et sa dynamique équipe ont guidé la visite du futur centre de performance(s ?) en expliquant les transformations à venir et tout cela entra bien mieux dans la tête des participants au cours de la seconde manche à Cap’Ciné avec des plans et projections bien plus imagés que les doctes explications orales des guides, in situ…

Seulement 5 millions…
Si le budget global dépasse les 5 millions, il ne manquerait que 500 000 euros pour le relais final et l’appel lancé, avec foi et conviction, par Paul Seignolle et ses coéquipiers de la structure dirigeante, en présence de plusieurs des joueurs du Team, a séduit les quelque cent chefs d’entreprise invités, dont bon nombre déjà partenaires très engagés de l’ADA. Le chantier, colossal, devrait être confié en priorité aux entreprises du Loir-et-Cher, sauf si elles ne peuvent répondre à certaines demandes ou souhaits plus spécifiques. On ne peut être premiers partout et il faudra la jouer sportive cette compétition architecturale!
Outre le basket-ball, il sera possible, via les quelque trente chambres individuelles et deux dortoirs d’accueillir des stagiaires en été et en hiver, avec une partie ouverte aux membres de la section tennis-études. Et il y aura des possibilités hôtelières d’accueil en cas de compétitions sportives importantes autres que le basket ou le tennis. Le sport avant tout, sans frontières, ni exclusivités ! Des compétitions officielles pourront même y être organisées pour des matchs homologués jusqu’au niveau national pour les jeunes et régional pour les adultes. Plusieurs collectivités locales suivent le président Paul Seignolle dans son rêve fou qui ne l’est pas tant que ça. L’homme, depuis son arrivée en Loir-et-Cher, a prouvé en tout cas qu’il avait adopté notre département (la réciproque est vraie aussi) autant que son Cantal natal…Il lance un dernier appel aux partenaires non encore «encartés» à l’ADA, mais qui veulent bien jouer gagnante la carte unie de ce nouveau défi que tout le monde a hâte de voir sortir de terre, à deux pas du Jeu de Paume auquel bien peu de personne croyaient, au départ aussi…

Jules Zérizer