Le maire de Bourges, et sa majorité municipale, ont peur d’une éventuelle mise sous tutelle financière de leur ville. C’est pour cela que des économies drastiques ont été annoncées pour les mois à venir avec une possibilité d’élargir plus encore le champ des réductions de charge et des augmentations de tarifs. Cependant s’il est un secteur où les élus berruyers n’entendent pas faire d’économies de bout de chandelle c’est dans le domaine de l’insécurité. Même si le rapport «Hortefeux» sorti en 2009 prouve, pour les uns, que la délinquance augmente plus vite là où on installe des caméras de surveillance, alors que d’autres en déduisent l’effet inverse, à Bourges on a décidé de choisir ce dernier camp. L’objectif serait de 100 caméras en service à l’horizon 2020.
Pour atteindre ce but, dans un premier temps, une quinzaine d’engins ont été mis en service à l’automne dernier. Mathématiquement, il en resterait donc une bonne trentaine à installer pour tenir la promesse faites aux électeurs de la capitale berrichonne. Comme les comptes sont un peu juste (voir plus haut), ce n’est pas la ville de Bourges qui se charge, pour le moment, du prochain dossier caméra. Pour cette fois c’est la communauté d’agglomération Bourges Plus qui a lancé le nouvel appel d’offres pour une autre série d’une quinzaine de caméras avec vision à 360 degrés.
Ces dernières seraient disposées, pour l’essentiel, sur les secteurs des différents parcs d’activité mais aussi là où on déplore pas mal d’incivilités: au regard des passerelles de la gare et de l’avenue Marx-Dormoy. De là à retrouver les auteurs de celles-ci, il n’y a qu’une image qui n’est pas encore sortie de la vidéo.
