La gestion des affaires est un éternel débat dans la ville de Bourges depuis l’élection de Pascal Blanc à la tête de la ville. Sujet brûlant et brûlot depuis plusieurs années déjà, la Maison de la culture ou « comment la mairie de Bourges va dépenser 36 millions d’Euros en un seul projet… » connaît des sauts et des soubresauts toutes les semaines. D’informations contradictoires … et son lot de pétition contre le projet qualifié de « pharaonique » par certains. Depuis une quinzaine de jours, c’est l’annonce de la fermeture de la piscine Robinson qui fait débat dans la capitale des Bitturiges (voir article un peu plus loin). Pétitions à la clef, itou. Quelques indiscrétions de-ci de-là montrent que la prochaine « descente infernale », une course de caisse à savon, devrait elle aussi servir d’exutoire contre la gestion municipale. Un petit malin a même envisagé l’organisation d’une course « d’escargots dans mon jardin. Candidatures à déposer dans ma boite à lettres avec un chèque (ou plutôt du liquide…) d’un montant de 500 euros pour frais d’assurance et d’un tas de trucs que vous ne pouvez pas comprendre … ». Et puis on a aussi l’importante diminution des ateliers éducatifs pour les élèves des cours élémentaires, financés par la collectivité, après avoir, par le passé, abandonné les même ateliers pour les élèves de maternelle. Certes l’économie annoncée serait de 300 000€ mais ça fait causer dans le landerneau berruyer. Les parents d’élèves n’en finissent plus de se réunir. Autre sujet qui fâche, l’investissement prévu de 700 000€ pour un club house sur les infrastructures du stade Alfred-Depège. Un « espace de convivialité » à ce prix là, pour un club de rugby en Fédérale 3, soit la 6e division nationale, tandis que l’on ferme une piscine «historique» de la ville pour 50 000€, c’est vrai que cela peut créer des tensions . De là à ce que de nouvelles pétitions s’invitent dans le circuit, il n’y a qu’un pas !
