Carrier : l’épilogue…


 

Le groupe Sarrion, qui a repris l’an passé les transports Charbonnier, vient également de se positionner dans l’acquisition des locaux et d’une partie de l’activité de la société Carrier, spécialisée dans la production de vitrines réfrigérées pour la grande distribution, et dont les portes se sont closes au printemps 2018.

Bonne nouvelle pour les uns, espoir pour les anciens salariés restés sur le carreau. Tout est bien qui finit bien ? A en croire les principaux acteurs, oui. Il faut dire que le repreneur de l’entreprise Carrier, le groupe Sarrion, expert du transport et de la logistique né en 1947 à La Rochelle, met des emplois sur la table. Ce qui donne toujours le sourire aux indicateurs et statistiques, d’autant plus sur le bassin d’emploi de Romorantin, maintes fois ébranlé par des séismes industriels (l’usine Matra notamment, on connaît l’histoire). Onze CDI exactement, dont 6 pourvus par d’anciens salariés de Carrier. Si le nom de Sarrion vous semble familier, c’est tout simplement parce que cette société a déjà un pied à Romorantin, ayant repris les transports Charbonnier fin 2017. Avec Carrier en plus dans son giron, elle effectue un second pas et escompte faire croître une activité de dénaturation des extincteurs (la structure Eco Planet Recycling a été créée) et de fait, envisager le recrutement de 30 à 40 collaborateurs supplémentaires. «Le constat fut clair. Pour nous développer, sur le bassin économique romorantinais, nous avions besoin de surface complémentaire, de davantage de capacité de stockage, pour éviter l’évasion de clientèle tout en répondant aux besoins de nos clients, » a déclaré Christophe Sabassier, directeur général des Transports Charbonnier, aux côtés de Franck Sarrion, président. « La position de Romorantin est en outre centrale, donc stratégique, sans oublier que nous sommes attentifs aux émissions de CO2 et à leur diminution avec les transports Charbonnier. Charbonnier et Carrier sont deux entités historiques localement, un lien évident pouvait être tissé. Tout cela nous aura convaincu.» Des négociations sont également en cours afin d’élaborer une convention de revitalisation, dotée de 700 000 euros, toujours dans un seul et même but, à savoir favoriser l’émergence de nouvelles activités et de nouveaux emplois.

E.R.

 

Elus et repreneurs autour de la table, lundi 14 janvier.