Sologne : Et une manif’ de plus, une !
La journée du mardi 9 octobre fut synonyme de grève et de grogne sociale contre la politique Macron. « On n’en peut plus! » Lycéens, enseignants, postiers, retraités et syndicalistes s’étaient donnés rendez-vous en milieu de matinée, mardi
9 octobre, sur la place de la Paix. «Car tout près de la permanence du député Guillaume Peltier, » auront ironisé certains participants. Ici, des suppressions de postes et un avenir sombre pressentis dans les collèges et lycées (dans les murs de Léonard de Vinci à Romorantin par exemple ou encore à Denis Papin qui vit actuellement la suspension de eux enseignants syndiqués); là, des postiers excédés par « des conditions de travail devenues insupportables, des tournées à rallonge et des pressions sur les objectifs»; là encore, des inquiétudes exprimées sur une entreprise de mobilier métallique de la vallée du Cher… Les revendications furent nombreuses. Un éternel recommencement ? « Il faut faire entendre notre voix car ce qui se prépare n’est pas joli,» auront harangué les manifestants, au nombre de 150 à Romorantin. Pot de terre versus pot de fer ? Dialogue de sourds ? A défaut peut-être d’entendre, le président Macron a sans aucun doute dû avoir les oreilles qui sifflent…
Romorantin : Le SOR, une famille sportive
Cela date de plus de quinze jours mais il convient d’y revenir. Fin août, une soirée dédiée au club de football, le Sologne Olympique de Romorantin (SOR), était organisée à la Fabrique Normant. L’objectif de l’évènement, mis en place par la commission d’animation du SOR, était de réunir en un même lieu tous les acteurs (licenciés, éducateurs, bénévoles, supporters, partenaires, institutionnels, etc.) faisant vivre, directement et indirectement, la grande famille qu’est le SOR. La soirée, réussie, fut conclue par la présentation de l’équipe phare du National 2. Un bon moment sans doute à réitérer !
Blois : un peu de verdure dans ce monde de brutes
Les festivités des 500 ans de la Renaissance en Val de Loire prévues pour 2019 approchant à grands pas, chacun commence à préparer les petits plats dans les grands. C’est le cas notamment du château royal de Blois qui annonce une (re)naissance, celle de l’avènement d’un jardin sur ses terrasses à partir du printemps prochain. « L’idée est de rendre le lieu plus agréable, propice à la détente, de le valoriser et pourquoi pas, d’y accueillir des expositions, des concerts, etc., » ont expliqué le maire de la Ville, Marc Gricourt, et Elisabeth Latrémolière, conservatrice en chef et directrice du site précité. Le projet mêlera esprit créatif contemporain (dalles en pierres, rampes, bancs, balcon panoramique sur la ville et la Loire, roses anciennes, pruniers, narcisses, iris, etc) et inspirations historiques (herbier d’Anne de Bretagne, ancien cabinet astronomique de Gaston d’Orléans, passion de Claude de France pour les jardins). Le chantier débutera au mois de janvier, pour une durée de cinq mois, et pour patienter, une visite guidée inédite, baptisée « les jardins de l’histoire », est d’ores et déjà annoncée du 19 mai au 1er septembre 2019, tous les dimanches à
15 heures, sur réservation.
E. Rencien