Couffy : Mains vertes au chevet des prairies et mares


Le Conservatoire d’espaces naturels Centre-Val de Loire, en partenariat avec le Conservatoire d’espaces naturels de Loir-et-Cher et l’association du Foyer rural de Couffy, ont récemment organisé un chantier de bénévoles nommé « J’agis pour les prairies ».
Cette action prenait place dans le cadre de l’opération nationale des Chantiers d’Automne, initiée chaque année par la fédération des Conservatoires d’espaces naturels, de la Fête de la nature et d’EnVIE d’automne. L’objectif était de remettre en lumière une des mares des espaces naturels sensibles au cœur des prairies du Fouzon. Avec l’aide du conservatoire d’espaces naturels de Loir-et-Cher, de la mairie et du Foyer rural de Couffy, les bénévoles se sont lancés à couper, prunelliers, ronces et autres petits arbustes sur le pourtour, mais aussi dans la mare. Cette végétation exubérante menaçait cette mare temporaire en la refermant et en l’asséchant peu à peu en puissant l’eau avec leurs racines. Cette petite zone humide, de plus en plus rare, permet l’accueil des amphibiens et autres invertébrés aquatiques comme les libellules. Du point de vue écologique, elle a de nombreux rôles dont l’accès à l’eau pour bon nombre d’animaux. Elle forme un milieu de vie pour la flore des milieux humides, une zone d’épuration des eaux et également une zone tampon qui restitue l’eau lors des périodes de sécheresse… Il est donc important de les préserver et de les gérer afin qu’elles ne disparaissent pas dans leur vaste ensemble prairial de près de deux mille hectares. Avant l’arrivée des Conservatoires, ces zones, régulièrement inondées par des débordements, étaient en voie d’enfrichement, du fait de leur déprise agricole. Dès leur implication, les Conservatoires ont tout fait pour restaurer en prairies de fauche des parcelles en cours d’embroussaillement et réinstaller des éleveurs pour, ensuite, assurer le maintien de ces prairies dans un état propice à la sauvegarde de leur biodiversité. Les Conservatoires d’espaces naturels gèrent ainsi plus de 240 hectares.

Fabien Tellier