Des courses à pied officielles pas avant l’automne


Les adeptes du jogging en compétition devront encore attendre pour prendre le départ de l’une des courses du calendrier régional de courses hors stade. Selon le président régional FFA de la discipline, Philippe Gaveau, les prochaines courses officielles ne devraient pas se dérouler avant septembre.
Avant que ne débute le confinement, le départ des courses a été donné à une poignée d’épreuves en région Centre-Val de Loire. Pour le Cher, seuls les 10 km de Foëcy et le semi-marathon de Vierzon ont eu lieu. Pour le Loir-et-Cher, seuls le Raid night 41 à la Ville-aux-Clercs et Entre Loire et châteaux de La Chaussée-Saint-Victor ont pu se dérouler. Au total, pour les deux départements, ce sont près de 1500 athlètes qui avaient pu s’adonner à leur sport favori. Et il en est de même dans tous les départements de la ligue CVL.
Au début de la pandémie, au moment où personne n’avait pris réelle mesure de la crise, de nombreuses organisations avaient décidé de reporter à cet automne leurs épreuves. Las, la situation a évolué de sorte que, désormais, des compétitions comme Les Foulées Vendomoises, le Marathon de Cheverny, le Macadam Blésois, et d’autres comme l’Urban Trail ou les Foulées de Bourges ont purement et simplement été renvoyées à 2021. Pour le président de la commission régionale FFA de course hors stade, et de la commission départementale du Loir-et-Cher, le Romorantinais Philippe Gaveau, il faudra attendre au moins le milieu de l’automne prochain pour retrouver des pelotons sur les routes et sentiers de la région, à condition que la conjoncture évolue favorablement. « On ne sait pas encore où l’on va. Pour le moment, les impératifs sanitaires ne permettent pas d’organisation et même si le mouvement va vers une amélioration, toutes les conditions ne sont pas réunies pour reprendre une activité normale. D’ici à début septembre, nous n’avons officiellement plus de courses dans le 41. Pour les épreuves qui suivent, les décisions ne sont pas figées … » assure le Solognot qui ajoute « que chaque semaine le nombre des annulations augmente et les organisateurs de courses préfèrent remettre à l’année prochaine. Ils ont compris que le calendrier ne comptera pas assez de week-ends d’ici la fin 2020.» Surtout, dans l’état actuel des choses, il est toujours délicat d’envisager une reprise de vie sportive normale. De fait, pour le Loir-et-Cher, le challenge Trail a été purement et simplement annulé. Au mieux, nous aurions eu 5 épreuves disputées sur les 17 de prévues. De plus, ce n’aurait pas été raisonnable envers notre partenaire Décathlon … » estime Philippe Gaveau. Dans le Cher, le Challenge Berry-Sologne-Cordat-Brault devrait subir le même sort avec d’ors et déjà 3 de ses 8 épreuves annulées.
Par ailleurs, d’autres effets pervers devrait impacter les compétitions. Au-delà de l’aspect sportif, il est évident que certaines épreuves qui n’ont pu avoir lieu cette année ne seront pas au calendrier l’an prochain : elles s’appuyaient sur des partenariats avec des entreprises qui sont, ou vont être, en difficulté. Surtout, les organisations comptent aussi sur un tissu de bénévoles qui s’amenuise et est vieillissant. Une interruption d’un an risque d’être très préjudiciable pour les épreuves qui étaient déjà sur le fil du rasoir.
Les effets du Covid 19 pourraient être visibles sur le calendrier des courses hors stade de l’an prochain avec une perte estimée à 30 % des manifestations …
F.S.