Des dérogations pour la chasse


Que ce soit le Cher, le Loir-et-Cher ou le Loiret, les préfectures de ces départements ont toutes prises des arrêtés autorisant les chasseurs de leur compétence à participer à des battues pour « réguler » le grand gibier. Un arrêté qui concerne en premier lieu les sangliers mais aussi les cerfs, les chevreuils et même, sur certains secteurs, le lapin de garenne, et justifié par le coût important des indemnisations versées par les fédérations départementales de chasseurs aux agriculteurs touchés par les dégâts occasionnés par la surpopulation des ces animaux. Annoncées par la Secrétaire d’État à la biodiversité, Bérangère Abba, les dérogations sont désormais réglementées et argumentées. Par exemple, elles doivent permettre « d’éviter un accroissement des dégâts faits aux cultures, aux forêts et aux biens par une prolifération des populations de grand gibier comme les sangliers ou les chevreuils ». Les arrêtés préfectoraux précisent, dans le cadre fixé par le gouvernement, les modalités de mise en œuvre des interventions de régulation du grand gibier, dans le respect des gestes barrières (règles d’hygiène, distanciation physique) avec obligation de prévenance de l’administration et de traçabilité des participants. Ces derniers devront se munir d’un justificatif de déplacement et d’une attestation de déplacement dérogatoire en indiquant le motif «participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative. » Quelques restrictions cependant puisque les pratiques de chasse de vénerie (chasse à cour) et à l’approche sont interdites. Dernière précision : les moments de convivialité pré et post chasse sont interdits…