Duel amical sympathique au Pavillon Anne de Bretagne


Quand un peintre et un photographe confrontent leurs œuvres. Le Pavillon Anne de Bretagne, avec ses artisans d’art et ses expositions permanentes ou éphémères, prend sa place dans le paysage culturel blésois et commence à être de plus en plus connu, hors le noyau qui compose sa base et ses structures amicales et solides.

L’exposition en cours jusqu’au samedi 14 octobre inclus, outre les objets exposés, confronte le duel amical et fraternel que se sont fixé le peintre Odile Jacenko et le photographe Patrice Mollet, la première ayant reproduit sur toile les clichés du premier… Vaste sujet qui ouvre des horizons sans frontières aux deux amis qui se sont trouvé quelque peu désemparés quand une personne présente au récent vernissage a posé la question qui tue. « Et vous, Patrice pourriez-vous prendre une photo à partir d’une œuvre peinte d’Odile ? ». Patrice, qui a plus d’un Asa dans sa boîte noire, a promis de se lancer le défi ce qui augure, pour des mois et des mois, de multiples tirages qui aboutiront, peut-être, à une nouvelle exposition dans deux ou trois ans. Ou avant s’il réussit à relever ce défi incongru, perfide mais provocateur en diable.

Toujours est-il que l’on a, de plus en plus, plaisir, à se retrouver, entre amis, en ce pavillon Anne de Bretagne qui mériterait, à la sortie du château, une signalisation plus visible pour diriger les visiteurs du royal castel vers cette exposition. Pourquoi ne pas imprimer sur les tickets d’entrée à La Maison de la Magie et au château, l’indication de la présence de cette exposition riche en maints domaines qui pourrait retenir, encore plus, en Blaisois, les gens que l’on regrette voir passer trop vite ? Il y a des niches et des pépites qui seraient plus exploitables, surtout que, là, l’entrée est gratuite.

Mais si cela met autant de temps que pour voir poser, à la sortie du parc de stationnement Vaslin de La Vaissière, une plaque indiquant « Centre-Ville-Château, à gauche, et Loire, à droite » afin que les touristes ne soient pas perdus… il y aura encore beaucoup d’eau qui coulera sous les trois de Blois.

Jules Zérizer