En 2019, le Val de Cher Controis mêle, encore et toujours, progrès et projets


 

Fin d’une année et début d’une nouvelle oblige, les élus présentent bons voeux et projets à venir à la population, comme le veut la tradition. La Communauté de communes de Jean-Luc Brault n’échappe pas à la règle. Tour d’horizon des annonces effectuées.

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ésolument engagée vers l’avenir, notre Communauté de communes symbolise bien à elle seule ce territoire de progrès et de projets que nous souhaitons mettre en place au quotidien car demain se prépare aujourd’hui. ll n’est pas de mon tempérament d’accepter la fatalité. Bien au contraire. » Quasiment une phrase à se répéter chaque matin ou à épingler son frigo, en guise d’entrain. C’est en tout cas le leitmotiv seriné par Jean-Luc Brault, maire de Contres et président de l’intercommunalité Val de Cher Controis. Car les projets ne manquent jamais sur cette partie du territoire départemental, face à des mentalités en mouvement et des attentes citoyennes très précises. En 2019, pêle-mêle, on peut citer le lancement du projet de pôle petite enfance à Montrichard Val de Cher;   la livraison des logements pour la gendarmerie de Contres et la poursuite des échanges sur la construction de la nouvelle gendarmerie de Selles-sur-Cher; le projet du Cher à Vélo et l’idée d’une passerelle à Saint-Aignan; la réflexion sur un pôle d’hébergement touristique et solidaire destiné aux touristes de groupe et aux scolaires en lien avec l’accueil d’apprentis et de saisonniers répartis dans des habitats ciblés situés sur le territoire communautaire de 16 à 30 ans; la construction d’un quatrième village d’entreprises à Contres; la création d’un giratoire à Chémery, préparant la future déviation; le lancement de la construction d’un bâtiment relais à Contres pour HPP centre (ouverture prévue 1er semestre 2019); le choix de la construction d’un bâtiment industriel « Max Vauché » à Contres (abritant usine de production et magasin de vente, face à la biscuiterie Saint-Michel (ouverture prévue en 2020), sans oublier le développement de la start-up Terra-Cèrés, toujours à Contres (pains et pâtisseries bio sans gluten, ni oeufs, ni produits laitiers, ni conservateurs et arômes).

Passé, présent, futur

Jean-Luc Brault a également remis sur la table – quitte à faire grincer des dents, celles du député Guillaume Peltier notamment qui affiche le même dessein en Sologne – son souhait de créer une usine de transformation et de valorisation du gibier. A côté de cela, l’aide à l’apprentissage, lancée en 2016, va assurément continuer à porter ses fruits (148 dossiers déjà enregistrés), tandis  que, pour remédier à la désertification médicale, la mise en place d’un dispositif opérationnel et efficace s’adressant à tous les étudiants français et francophones, suit aussi son cours. « L’objectif affiché étant de faciliter l’installation des étudiants, dans le cadre d’un partenariat avec la faculté de médecine de Iasi, en Roumanie, et de leur permettre de bénéficier de conditions avantageuses pour exercer leur profession. Nous sommes tous conscients que notre territoire, comme beaucoup en France, souffre d’une désaffection médicale qui contraint les derniers médecins de ces secteurs à exercer leur profession dans des conditions de plus en plus délicates, » aura commenté Jean-Luc Brault. « S’ajoutent à ce constat dramatique, les départs en retraite non remplacés faute de successeur ayant choisi de reprendre la suite d’un cabinet. Je ne vous cache pas que l’équation n’est pas simple à résoudre et la construction de nouvelles MSP ou le renforcement du dispositif PAIS ne seront pas suffisants pour affronter cette situation préoccupante. » Des éclaircies s’annoncent néanmoins avec des premiers contrats signés et la confirmation de la sortie de terre d’un nouvel hôpital à Selles-sur-Cher. « Mon cousin, le docteur François Brault (cf. ci-desous), qui a décidé de prendre sa retraite, s’est battu avec le maire de Romorantin, Jeanny Lorgeoux, pour maintenir un hôpital à Selles-sur-Cher et obtenir la construction d’un établissement neuf. Je ne pouvais pas ne pas lui rendre hommage après tout le travail accompli à la fois envers ses patients mais également pour l’intérêt général de notre territoire. » Une histoire de famille, et une boucle ainsi bouclée.

E.R.