La Covid 19 toujours à l’affût en Loir-et-Cher


La vigilance et la prudence priment… Et les gestes barrières demeurent. Le préfet l’a rappelé.
Au cours de son point-presse mensuel et à la veille de la rentrée scolaire, qu’il confirma avec le port du masque obligatoire pour les élèves, le préfet François Pesneau, sans se montrer euphoriquement optimiste face à la Covid-19, qui menace toujours le département de Loir-et-Cher, a dressé un bilan d’étape réaliste en fonction de la situation en ce mois de novembre.
Et ce, en compagnie d’Éric Van Wassenhove, directeur départemental de l’ARS et du colonel Christophe Magny, directeur du service départemental de lutte contre les incendies et les sinistres (SDIS 41).
Les besoins en vaccinations tendent vers la baisse et «certains centres deviennent trop surdimensionnés, car on est passés, dans le département, de 15 000 vaccins/semaine, en moyenne, en pic fort, à 2 000, avec un taux de vaccination complet enregistré à 87,5%, pour 88,5% recensés avec une dose».
Si Vineuil-Blois, Romorantin-Lanthenay, Vendôme, Lamotte-Beuvron, Mondoubleau et Salbris sont encore maintenus en centres de vaccination, la voilure a été réduite et Vineuil devrait fermer le 15 novembre, en attendant l’ouverture de structures plus adaptées aux besoins de la population et selon la situation car de 71 cas pour 100 000 habitants, au 3 novembre, le Loir-et-Cher était en alerte rouge pour tous les âges, sans tension hospitalière pour l’instant (NDLR : au moment du point-presse). Un centre de vaccinations, plus modeste en superficie que la salle Jorge-Semprun, le Jeu de Paume et le gymnase des Belleries à Vineuil, va être cherché sur Blois tandis que la population sera encouragée, quand cela est possible, à se faire vacciner, si besoins, auprès des médecins, pharmaciens, infirmiers, et/ou personnel de santé assermentés.
En plus des mesures gouvernementales, le préfet statuera sur les décisions à prendre sur le terrain en fonction des jours et il n’est pas impossible de maintenir le port du masque dans les endroits propres à des rassemblements de masse, tels que centres-villes, cinémas et salles de spectacles, lieux de rencontres avec des flux importants…et d’envisager même un retour du masque où le pass sanitaire valide l’avait «annulé». Il faut être plus que jamais vigilants collectivement. Il conviendrait de gagner entre 3 et 5% de plus en vaccinations en réussissant à convaincre les récalcitrants ou opposants, pacifiques ou non, et jouer gagnante la carte de la troisième dose qui n’a été injectée qu’à 18 000 individus sur près de 50 000 environ recensés en Loir-et-Cher. Reste à définir les cas précaires non recensés officiellement (gens de la rue, migrants, sans papiers, individus non identifiés…) et déclarés «invisibles», tandis que d’autres catégories socioprofessionnelles, comme les sapeurs-pompiers professionnels ont été vaccinés à 100%, et que la vaccination des scolaires n’a pas pu être scorée, avec exactitude, des autorisations parentales ayant été oubliées ou refusées…
Toujours est-il que le trio présent à la préfecture encourage, plus que jamais, les derniers non-vaccinés à le faire rapidement, préconise le respect des gestes-barrières ou sanitaires, comme le simple lavage des mains, et même si rien ne l’oblige, en certains endroits, conseille le port du masque, une protection pour soi-même et les autres…Le laxisme peut relancer ou redynamiser la pandémie et il serait dommage de passer un prochain Noël, plus ou moins confiné!
Ce n’est le vœu de personne, à ce jour, en Loir-et-Cher, comme ailleurs en France. Alors prudence, une précaution qui reste la mère de toutes les sûretés, en ce bas-monde encore trop égoïste…

Jules Zérizer