La semaine du BTP dans le Cher pour faire découvrir les métiers qui embauchent


Belle réussite pour cette semaine du BTP.

Découvrir des métiers du bâtiment et des travaux public et redorer l’image d’un secteur qui pourtant est en expansion et qui recrute, telle était la démarche initiée par pôle emploi pour sa première semaine consacrée au BTP.
Métier difficile certes mais qui aujourd’hui, est un secteur de l’économie qui reprend des couleurs et offre de multiples possibilités d’emplois. A Bourges comme dans d’autres villes, cette semaine permettait aux jeunes de rencontrer des entrepreneurs, organismes de formation, de visiter différents chantiers ou plateaux techniques avec des démonstrations. Les échanges entre employeurs, organisations professionnelles de formation, d’alternance furent suivies où de nombreux jeunes échangeaient en toute liberté sur les possibilités traditionnelles mais aussi nouvelles qu’offre le secteur du BTP en terme d’emploi. L’apprentissage en université était également présent. Sophie Alvès, assistante relation apprentissage au CFA des universités rappelait que le CFA a été créé « en 2004 par les universitaires d’Orléans et Tours qui ressentaient le besoin d’ouvrir leur formation à l’apprentissage. Au début, il y avait 10 formations, surtout des licences professionnelles et en 2018, c’est plus de 110 formations universitaires du DUT au master Pro ouvertes à l’apprentissage. A Bourges, il y a 1100 étudiants dont 220 apprentis sur des DUT et licence pro et cela continue de se développer. Nous avons 5 formations et aujourd’hui, à la semaine du BTP, nous présentons notre formation sur la deuxième année de Génie Civil. La plupart de nos DUT sont ouverts en deuxième année sur l’apprentissage sauf en Génie Mécanique sur deux ans. Les jeunes sont en formation initiale la première année où nous leur parlons et informons sur l’apprentissage. Des entreprises viennent les rencontrer et leur montrer qu’elles sont prêtes à les accueillir et cela les rassure ? Ils se rendent compte que les entreprises ont besoin d’eux. Ensuite, ils poursuivent en apprentissage où continuent leurs études ; par exemple, en école d’ingénieur. Cela aussi est rassurant pour eux car souvent, ils ont des questions sur leur devenir après l’apprentissage, ne sachant pas s’ils pourront poursuivre leurs études et là, ils sont complètement rassurés ». L’image de l’apprentissage est ainsi redorée et pour l’exemple, sur la promotion de l’an dernier, 50% d’étudiants de deuxième année sont partis vers une école d’ingénieur et souvent, l’apprentissage débouche sur un emploi. Semaine valorisée par ce genre de témoignages qui donne à l’apprentissage, une autre image bien plus valorisante et amplement méritée.
Jacques Feuillet