Lamotte-Beuvron : Deux forages, sinon rien !


Le 7 mai a eu lieu l’inauguration de l’usine d’eau des Mahaudières. Celle-ci avait pour vocation de supplanter le château d’eau des écoles datant de 1937 et déclaré obsolète depuis 1997. Le but était aussi de compléter le forage des Pins mis en service en 1967.
L’objectif de l’usine des Mahaudières, qui comprend deux forges et un dispositif de traitement de l’eau, était d’augmenter la capacité de stockage d’eau, celui-ci passant de 300 mètres cubes pour le château d’eau des Écoles à 1500 mètres cubes pour les Mahaudières, ce qui permet d’avoir trois ou quatre jours d’autonomie et d’éviter les coupures d’eau en pleine journée de juillet pendant le Generali Open de France, en cas de panne comme ce fut le cas en 2011 et 2018, où la ville n’avait qu’une capacité d’autonomie en eau de six heures. Le premier forage a été fait lors du mandat de l’ancien maire de Lamotte-Beuvron, Alain Beignet, puis doublé en 2018 d’un deuxième en parallèle qui se met en marche si l’autre tombe en panne, et d’une usine de traitement de l’eau avec un filtrage pour enlever le fer plus deux autres pour ôter le manganèse. Il y a également un traitement de l’eau au chlore comme la réglementation l’exige pour l’eau potable. Ces derniers équipements ont été construits sous la mandature de Pascal Bioulac pour une mise en service en juillet 2020. L’usine produit 90 mètres cubes d’eau par heure pour une consommation journalière s’élevant entre 450 et 700 mètres cubes.

Prouesse technologique
Le site des Mahaudières permet aussi une interconnexion de l’eau potable entre Lamotte-Beuvron et Vouzon avec une canalisation de six kilomètres mise en place le 11 mai. Le volume d’eau stocké aux Mahaudières permet de servir la commune voisine de Vouzon en cas de panne tout en satisfaisant les besoins en eau lamottois lors des événements estivaux comme le Game Fair et le Generali Open de France.
Le coût des travaux des Mahaudières s’est élevé à trois millions d’euros TTC dont 51 % de subventions (Agence de l’eau Loire-Bretagne, État via l’ARS et Conseil départemental de Loir-et-Cher). À l’heure des discours, Pascal Bioulac, maire de Lamotte-Beuvron a salué cette « prouesse technologique qui permet aussi de contribuer à lutter contre les incendies de forêt. » Philippe Gouet, président du Département de Loir-et-Cher, a précisé que « le Conseil départemental a accompagné cet important projet, bel exemple de solidarité territoriale et pourvoyant une eau de qualité, ce qui contribue à la santé publique. »

F. M.