Lamotte-Beuvron : La Sologne en deux paroisses


Le 2 avril a eu lieu à Lamotte-Beuvron une réunion d’information des paroissiens du doyenné de Sologne qui comprend les regroupements paroissiaux de Lamotte-Beuvron, Salbris et Romorantin.
Cette réunion présidée par l’évêque de Blois, Monseigneur Jean-Pierre Batut avait pour objet de présenter la réorganisation des paroisses prévue pour la rentrée 2022.
Il a été tout d’abord fait l’état des lieux des différentes paroisses avec leurs points forts et leurs points faibles dans les différents aspects de la vie paroissiale, les points forts de Lamotte-Beuvron étant notamment la présence de deux chorales liturgiques et d’une chorale d’enfants, l’organisation de tables ouvertes paroissiales,, d’une communication active et d’une association culturelle active, pour Salbris, une aumônerie très vivante, la présence d’une équipe de laïcs pour les funérailles, l’organisation d’apéritifs sous le caquetoire après la messe dominicale, et à Romorantin, d’une équipe de laïcs pour les funérailles, un service évangélique des malades, l’organisation de soirées bienvenue…

Trois propositions
Ensuite, le père Nicolas Pelat, doyen de Sologne a proposé trois hypothèses, la première de mettre Neung-sur-Beuvron qui dépend actuellement de Romorantin avec la paroisse de Lamotte-Beuvron, la deuxième de scinder le doyenné en deux regroupements paroissiaux, l’un couvrant le nord du doyenné et l’autre le sud et la troisième de le scinder en deux regroupements mais cette fois ouest-est, Romorantin d’un côté et Lamotte-Beuvron-Salbris de l’autre. « La réflexion menée par Nicolas Pelat, doyen de Sologne et curé de Romorantin avec le clergé et les personnes les plus impliquées dans les communautés paroissiales est venue d’un constat sur l’Église en France, indique l’évêque. Nous ne sommes pas ici pour chercher des solutions qui masquent le problème qui est la rareté des vocations sacerdotales de notre diocèse. Une communauté chrétienne vivante suscite des vocations. Pour cela, nous devons tenir compte des bassins de vie et des besoins des personnes. Je me réjouis que le père Pelat ait proposé quelque chose de pionnier en Sologne, qui peut faire école pour les autres doyennés de notre diocèse. Nous devons assurer un service liturgique afin que tout le monde ait accès à la messe dominicale qui est le pivot de la vie chrétienne, tout en mutualisant pour les autres services. L’hypothèse du découpage ouest-est me paraît préférable. La présence de beaucoup de personnes lors cette réunion d’information montre que beaucoup se sentent concernés par l’avenir du doyenné de Sologne. Ce travail de réflexion aide à sortir de l’esprit de clocher afin de se tourner de manière plus large vers le devenir de l’Église en Sologne. » « Nous nous sommes rendus compte que tous les curés du doyenné arrivaient à un an près au terme de leur mission, remarque le doyen de Sologne. Monseigneur Batut m’a reconduit une année de plus afin de repenser l’avenir du doyenné. Le plus important est notre capacité de travailler ensemble et de se projeter vers ce qui serait bon pour notre territoire. Les réactions ont été en faveur de la troisième hypothèse même s’il est encore difficile de se projeter. » Le groupe de travail va donc affiner la proposition en tenant compte, dans la mesure du possible, des remarques faites par les personnes présentes en vue d’une nouvelle organisation après l’été.
F. M.