Lamotte-Beuvron – Pascal Bioulac, président du Pays de Grande Sologne


HEUREUX ÉLU Le 28 septembre s’est tenu le conseil syndical du Pays de Grande Sologne avec comme ordre du jour l’élection du président et du bureau, Patrice Martin-Lalande ayant donné sa démission de la présidence, préférant que cette fonction soit assurée par un élu en place.
F.M.


Seul candidat à la présidence, Pascal Bioulac, maire de Lamotte-Beuvron a été élu avec quarante deux voix, trois non et huit bulletins blancs. Il a ensuite été procédé à l’élection des vice-présidents : Agnès Thibault (Marcilly-en-Gault, 47 voix), Daniel Lombardi (Yvoy-le-Marron, 42 voix), Christian Mauchien (Vouzon, 37 voix) et Isabelle Gasselin (La Ferté-Imbault qui a été élue comme quatrième vice-président avec 29 voix contre Pierre Maurice (Selles-Saint-Denis). Enfin, le bureau composé des trois présidents des communautés de communes composant le Pays de Grande Sologne, Pascal Goubert de Cauville (Cœur de Sologne), Olivier Pavy (Sologne des Rivières) et Jean-Pierre Guemon (Sologne des Etangs) ainsi que de Christian Léonard (Saint Viâtre), Alain Blanche (Villeny), Laurence Lassus (La Ferté-Beauharnais) et Chantal Meerschaut (Souvigny-en-Sologne) a été élu. « Je me suis porté candidat à la présidence du Pays car il faut que la Sologne continue à avancer, indique Pascal Bioulac. Nous ne devons pas nous heurter à la problématique du schéma de cohérence territoriale qui doit être politique et non technique, les techniciens devant s’incliner devant les décisions des élus. Nous devons travailler sur un projet qui convienne à tous. Il est nécessaire que le Pays de Grande Sologne ait une identité forte. Je mettrai toute mon énergie pour œuvrer dans le bon sens et pour identifier les besoins des communes de Sologne. Les fonds européens doivent être utilisés et non renvoyés à Bruxelles faute d’affectation. Je suis content que la nouvelle équipe du Pays compte quatre femmes, tout en ayant une pensée pour mon prédécesseur, Patrice Martin-Lalande qui a longtemps piloté ce Pays. » Et de conclure, non sans humour : « Tant qu’il y aura de la passion, on avancera et je continuerai de « taper dans la botte » comme je sais le faire. »