L’Asphodèle, continue de dénicher les talents


La programmation de la salle du Poinçonnet s’adresse une fois aux curieux en programmant de futurs talents de la scène française, des spectacles de qualité pour les enfants et une performance artistique pleine de poésie.

Quel sera le spectacle le plus demandé cette saison à l’Asphodèle ? Le nouveau one man show de Christophe Alévêque «Deux Mille ans de Mensonge» la rencontre de Jesus et Marie Madeleine revisitée par l’humoriste. Monique Blanchard, la présidente de l’équipe de l’Asphodèle et Pascale Despax, l’adjointe à la Culture n’ont aucun doute pour désigner le spectacle qui fera le plein à coup sûr cette saison. « En cette période morose les gens ont envie de se divertir. Christophe Alévèque est déjà passé par l’Asphodèle, le bouche à oreille de son nouveau spectacle booste les réservations.»

Les deux responsables de la salle du Poinçonnet dévoilent avec gourmandise cette dixième programmation ouverte vendredi par l’orchestre symphonique région Centre Tours qui met à son programme Dvorak ( sérénade pour cordes en mi majeur) et Mozart (airs d’opéra et de concert)
L’orchestre régional revient régulièrement dans cette salle qui bénéficie du soutien de la région. en échange de ce soutien l’Asphodèle retient chaque année son programme des artiste régionaux , c’est le cas de La Mordue, repérée au pôle régional chanson. « Belle voix, belle présence sur scène, elle chantait accompagnée d’un accordéoniste, elle a désormais cinq musiciens derrière elle, c’est un talent en devenir.»

La Note Muette est également un spectacle soutenu par la région. « C’est un spectacle pour enfants de toute beauté que nous avons repéré à La Souterraine. Avec une inventivité extraordinaire et des artistes qui restent à la disposition du public pour expliquer comment fonctionnent les machines sorties de leur imagination.» L’autre spectacle pour enfant «Qui c’est Kilipa» est consacré, vous l’avez deviné, à l’utilité de la lecture, démontrée par les marionnettes de la compagnie Roule Cailloux et une sorcière, évidemment.
La chanson a cette fois encore une belle place avec l’hommage à Brel de Bernard Alexandre , La Mordue bien sûr , mais aussi la superbe guitariste Claudia Meyer qui jette un pont entre la France et l’Amérique du Sud. Geraldine Torres marie elle aussi le français et l’espagnol pour chanter Leprest , Brassens, Neruda ou Garcia Lorca…
Performances théatrale et artistique

Parmi les propositions les plus intéressantes de l’Asphodèle l’adaptation théâtrale du roman de Pagnol «La gloire de mon père» offre à Antoine Séguin l’occasion de réaliser une performance d’acteur, seul en scène pour conter les souvenirs hauts en couleur de l’écrivain provençal.
Enfin petit bijou pour les vrais curieux, qui ne seront pas décus, Monique Blanchard et Pascale Despax vous l’assurent, «des rêves dans le sable» est un pur moment de poésie. Lorène Bihorel vous embarque dans univers de dessins sur sable projetés sur grand écran. Les dessins naissent en quelques secondes et se transforment sous vos yeux. Unique et magique. Un des grands succès du festival d’Avignon.

Pierre Belsoeur