Le colonel Léopold Aigueparse bat en retraite


Entré comme sapeur-pompier professionnel de première classe stagiaire au centre de secours d’Aurillac, sa ville natale, le 1er avril 1981, puis titularisé un an après, Léopold Aigueparse vient de quitter ses fonctions, avec les galons de colonel.
Léopold Aigueparse commandait le SDIS41, depuis 7 ans, après un passage par l’Essonne, Angers, la Nièvre, le Territoire de Belfort, le Cantal à nouveau, mais comme directeur départemental, cette fois, et enfin le Loir-et-Cher, depuis le 15 mars 2012. Titulaire de la médaille d’honneur des sapeurs-pompiers (argent en 2000, vermeil en 2007 et or en 2015), le colonel Aigueparse totalise 38 ans et 5 mois de services. Au cours d’une cérémonie à l’Hôtel du Département, Nicolas Perruchot, président du Conseil départemental, et Pascal Bioulac, vice-président du CD41 et président du conseil d’administration du SDIS41, ont rendu un vibrant hommage à ce valeureux soldat du feu, en soulignant ses énormes qualités et son sens du service envers les autres, en manageant, ici, une troupe de 1 700 sapeurs-pompiers professionnels et volontaires. Le colonel hors classe Aigueparse, qui reste dans notre département, a été nommé commandant des opérations de secours et chef du corps départemental.

Avant de partir
Dans ses remerciements, le futur retraité souligna qu’il partait car, entre autres, il ne se sentait plus trop à l’aise dans ce nouveau monde qui changeait bien vite et qui bouleversait beaucoup de choses dans une vie professionnelle. Il salua les élus pour leurs engagements, leur courage et leurs réponses aux problèmes qui se posent en matière de sécurité, d’investissements et d’accompagnements pour un SDIS de qualité, performant et fort bien équipé. Il se montra satisfait, avant de partir, de constater que la relève était assurée, tant en professionnels qu’en volontariat, et que le métier perdurerait en évoluant tout en s’adaptant à de nouvelles situations non encore connues…Léopold Aigueprase rappela, humblement, qu’il avait continué à appliquer les plans, toujours d’actualité, mis en place par l’un de ses «illustres» prédécesseurs, Marcel Pennanech, qui fut un visionnaire et un précurseur. Plusieurs cadeaux furent remis au partant et un bouquet à son épouse Béatrice.

Jules Zérizer