Le MEDEF joue gagnante la carte de l’export hors les murs…


En association avec d’autres structures départementales, le MEDEF de Loir-et-Cher, sous l’impulsion de Paul Seignolle, son président, et d’Ulrich Thomir, son directeur général des services, avec leur équipe, a lancé, officiellement à Blois la création d’un Club Export pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises de la Région.
Quand on constate, surtout en temps de crise, la position du Loir-et-Cher, au centre même de la région Centre-Val de Loire, notamment sur le plan géographique, on ne peut que regretter que Blois n’ait pas été choisie comme chef-lieu régional. Mais, on ne va pas refaire l’histoire avec un petit ou un grand h, en revenant, tout le temps, sur le passé. Place à l’avenir et les frontières nationales étant balayées, il est plus que temps de se pencher sur le monde hors-murs français pour se développer à l’international. Le Club Stratexio-Centre (www.stratexio.fr), service d’accompagnement à l’export en Europe, mais, aussi, dans le monde entier, a été conçu et construit sur mesure pour coller, au plus près et parfaitement, aux attentes spécifiques des entreprises de notre territoire régional qui souhaitent, ardemment, se développer pour exporter, dans les meilleures conditions possibles. Il est défini comme un accélérateur de croissance internationale, avec 130 experts disponibles auprès des 140 entreprises déjà adhérentes et dix clubs actifs en région. Les six premiers chefs d’entreprises du Centre-Val de Loire, socle du nouveau club région, ont participé en février, à La Maison des Entreprises de Blois, à la création de Stratexio-Centre, en présence de Paul Seignolle, précité. Cela ne pourra qu’encourager d’autres patrons à rejoindre le club des premiers de cordée, à savoir 4 NRJ (41), 39% à l’export (infrastructure ferroviaire, outillage et maintenance caténaire) ; Beirens (36), 10% en export (réalisation et installation de cheminées industrielles mécanosoudées pour le chauffage collectif et urbain, le process industriel et la production électrique d’origine thermique) ; Emka Électronique (41), 5% à l’export (conception et intégration de produits électroniques/électrotechniques en sous-traitance pour des marchés industriels) ; Gaudelas (41), 25% à l’export (sciage et commerce de bois à Chailles), qui a été visitée dans l’après-midi ; Rosenberg Vendôme (41), 75% (!) à l’export (conception, fabrication et commercialisation de moteurs électriques et ventilateurs). Enfin, MTS Galeries, en Eure-et-Loir, 20% à l’export (fabrication et distribution d’éléments de portage pour véhicules utilitaires)…

Made in
Au cours des prises de parole, il a été déclaré que l’exportation de France vers l’extérieur avait encore d’énormes faiblesses (20% seulement en Loir-et-Cher). L’isolement de la Grande-Bretagne ne devrait pas avoir de conséquences dans un marché jusqu’à maintenant très florissant et la piste Irlande, via Roscoff et Cherbourg, pourrait dégager d’autres horizons positifs. L’innovation doit être mise en avant en corrélation avec les prix qui ne devront pas être bradés si la qualité est jouée gagnante, face à d’autres états moins soucieux de cet état de fait. Le Made in France, et surtout le Made in région Centre-Val de Loire, devraient retrouver, alors, une ou des place(s) qu’ils n’auraient, jamais, dû quitter, sur la scène internationale! Mais, il va falloir aller vite et mettre le turbo…à fond les manettes.

Jules Zérizer