Le préfet Pesneau est arrivé, après Yves Rousset


Nouvelle année, nouvelles têtes. Le préfet Rousset est parti juste après les cadeaux de Noël 2020 et François Pesneau a fini par prendre le 25 janvier à Blois ses fonctions. Présentations.
La situation sanitaire est particulière, le dépôt de gerbes officiel le fut donc tout autant par conséquent. La traditionnelle rencontre avec la presse fut distanciée, dans le respect des gestes barrières. En bref, à quelques détails près, l’arrivée de François Pesneau, écharpe rose autour du cou, s’est déroulée comme il se doit à Blois. Ce natif de Nantes, en couple, père de deux enfants, âgé de 53 ans, amateur de chasse… aux champignons, de bridge, de rugby et de billard français, a de prime abord fait chaleureuse impression aux élus et journalistes. Il se définit d’ailleurs lui-même comme doté d’une « parole assez libre ». Titulaire d’un DEA en topologie algébrique, cet esprit cartésien qui souhaitait enseigner a bifurqué vers une école du cadastre qui l’a conduit à la direction de la législation fiscale et au service des Domaines (il s’est notamment occupé par exemple de la succession de Coluche, de la vente du chêne de Marie-Antoinette, etc. !), avant de basculer à nouveau par voie interne, vers un autre chemin, celui de l’ENA. Ont suivi la direction de cabinet du préfet de Niort, la Guadeloupe et des fonctions de chef de bureau des affaires immobilières (où, le monde est petit, il aura croisé Outre-mer Jacqueline Gourault, pas encore ministre mais sénatrice, soutien du candidat à la présidentielle, François Bayrou), puis une mobilité demandée au ministère de l’Intérieur en administration centrale (avec, le monde est riquiqui, une première venue à Blois dans le cadre de l’avenir de reconversion en interrogation à ce moment-là de la caserne du Maréchal de Saxe) avant un retour vers un poste de secrétaire général en Vendée. Ses dernières affectations ont eu pour cadre la Direction générale des collectivités locales sans oublier juste avant Blois, la direction de la modernisation et de l’administration territoriale. « J’avais envie de revenir sur le terrain, il me tardait ! » commente le nouveau préfet. « Le Loir-et-Cher, je connais un peu pour l’avoir beaucoup traversé par le passé. Je suis un ligérien de naissance de surcroît ! Il existe ici une sorte de calme, que le préfet Rousset avec lequel j’ai longuement conversé, m’a confirmé. Même si on ne peut être tout le temps d’accord, il me semble, contrairement à d’autres endroits, que les élus sont dans un esprit de co-construction. Il sont là pour construire plutôt que détruire, sans invectives. » Pour ce dernier point, c’est moins évident, surtout en ce moment avec les affaires au Département, et chicanes ailleurs, mais tout en souhaitant la bienvenue à François Pesneau, nous lui laissons le plaisir de découvrir certaines joies de notre territoire par lui-même, à l’usage…
É. Rencien