L’EHPAD bien dans ses murs


Même si la structure d’accueil vatanaise est, de part son origine et son objectif, tournée vers les personnes âgées, c’est bel et bien l’avenir de ces personnes dépendantes et leur bien-être qui se profile au long de la visite du site. L’établissement public a depuis une dizaine d’années, très nettement évolué. A l’image des modifications des comportements, des modes de fonctionnements et d’accompagnements dans le domaine si spécifique de la gériatrie, les bâtiments ont connu une série de travaux pour une efficacité et une prise en charge plus humaine. La fin de vie n’est plus un sujet tabou et son approche se devait d’expurger ses a priori. Les déboires administratifs qui ont marqué le début de l’année 2014 sont désormais oubliés et font partie du passé pour la maison de retraite Le Bois Rosier. Les conflits sont apaisés et la vie a repris son cours.
C’est en 2004, avec une première étude de faisabilité pour une restructuration et/ou une extension, que l’on peut positionner le début de ces modifications. Cependant, il aura fallu attendre le début de l’été 2010 pour que la première tranche de travaux soit lancée. Dans un premier temps c’est la réhabilitation de 26 chambres qui avait été programmée avec individualisation des salles de bains et des toilettes. Dans le même temps plusieurs salles étaient réalisées afin que les 76 résidents  puissent se retrouver en petites unités. L’inauguration a eu lieu en 2012. La seconde partie des travaux a permis de réaliser une aile complète pour accueillir en toute sécurité une douzaine de personnes atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ces derniers travaux se sont achevés en janvier dernier. Ce sont ainsi 50 autres lits et la restructuration d’une partie des locaux techniques qui ont été rénovés. Au total, l’établissement a bénéficié d’un financement constitué par la Région à hauteur de 1,3 millions d’euros,  le département pour 750 000 €, l’emprunt sur 2 millions d’euros et une part d’autofinancement qui devait s’élever à un peu plus de 500 000 €. Au final, le coût devait s’élever à près de 4,6 millions d’euros.
Désormais, au sein de corps de bâtiments décorés aux couleurs pastels, personnes âgées et personnels évoluent dans un décor moderne et cosy à la fois. Là, plus rien à voir avec les tristes murs des années 70. La structure se veut moderne et fonctionnelle comme le bureau du service SSIAD (service de soins infirmiers à domicile), où l’équipe en place peut préparer et gérer les diverses interventions extérieures. Près de 25 personnes, pour la plupart âgées, sont concernées par ces soins spécifiques dans le canton nouvelle définition.
Côté effectif, l’Ehpad de Vatan compte, à l’heure actuelle, 55 salariés, entre personnels soignants, techniques, de cuisines ou encore administratifs. Quant à la liste d’attente, comme il en existe dans la plupart des établissements de même genre, elle comporterait, pour l’heure, quatre ou cinq dossiers.
F.S.