L’Ekiden Châteauroux fête sa dixième édition le 12 novembre


On attend quatre cents équipes pour cette dixième édition.

Horaire avancé, parcours modifié, inscriptions en ligne, gestion informatisée des résultats. L’Ekiden évolue encore pour sa sixième édition, mais conserve ce qui fait sa force: la convivialité.

En 2008 une poignée d’organisateurs constataient l’éffilochement de la participation aux Foulées de Châteauroux. Tous les coureurs du dimanche n’avaient pas envie de courir dix ou vingt kilomètres en ville et arriver dans l’anonymat, les vainqueurs étant depuis longtemps rhabillés et récompensés. Il fallait trouver une idée de course plus populaire donnant à tous le sentiment d’avoir vécu une grande épreuve. C’est ce que propose l’Ekiden (que personne ne savait écrire à l’époque), né de l’imagination d’étudiants japonais, avec ce relais de six coureurs sur la distance du marathon.

L’objectif de la première édition était d’atteindre la centaine d’équipes, pari réussi. Depuis le peloton a grossi, après avoir observé un palier à cent cinquante équipes la progression est spectaculaire, au point d’atteindre les deux mille quatre cents coureurs pour cette dixième édition! Un excellent résultat en regard du potentiel de coureurs de l’Indre qui s’expliquent par le pourcentage de femmes dans ce peloton, du en partie au nombre d’équipes d’entreprises de plus en plus nombreuses sur la ligne de départ.

Le peloton a grossi, mais l’ambiance est restée festive et les coureurs se retrouvent pour un repas d’après-course pendant lequel sont récompensés les lauréats des différents challenges, dont celui récompensant l’équipe qui a assuré la meilleure animation de la course.

Travaux en ville

Les collectivités locales accompagnent la manifestation, les partenaires privés se sont succédés au cours des neuf années. Pour cette dixième édition le Crédit Agricole et Auchan ont pris le relais de partenaires qui se retiraient après avoir participé à un certain nombre d’éditions. Le socle économique est donc solide et si le prix des engagements a été augmenté c’est pour financer le nouveau service offert aux coureurs avec inscriptions et paiement en ligne.

Et pourtant, édition après édition, l’organisation de la plus importante épreuve de sport populaire du département obligent Julien Ballereau, le président et son équipe à des adaptations profondes. C’était le cas en 2016 avec des contraintes draconiennes de sécurité qui ont obligé à modifier le tracé. Un mal pour un bien puisque le nouveau tracé a été plébiscité. En 2017 Barcelone a succédé à Nice et les contraintes ne sont pas moindres mais des travaux en ville viennent encore compliquer la taches des responsables du tracé. Ils ne sont pas du tout sûrs de pouvoir conserver la montée des Cordeliers, juge de paix de l’Ekiden 36. Par ailleurs, les ponts de l’avenue Gédéon Duchâteau permettant la liaison entre les deux parties du parc de Belle-Isle seront en travaux à l’automne. Or cette avenue est empruntée dans les deux sens par la course.

Si les travaux empêchaient son utilisation l’existence de l’épreuve serait remise en cause.

En revanche, un plan B existe pour faire face à l’impossibilité de grimper les Cordeliers. Il offrirait un parcours moins varié, mais plus « roulant », aubaine pour ceux qui espèrent améliorer leur temps.     

Départ 9 h le 12 novembre.

Pour cette dixième édition l’heure du départ est avancée de trente minutes afin de permettre au repas d’après course de démarrer effectivement entre 13 h et 13 h 30.

Le montant des inscriptions est de 84€ par équipe, soit 14€ par coureur. Au delà du
16 octobre ce tarif passera à 96€. Pour vous inscrire allez sur le site Ekiden36, choisissez 2017 et laissez vous guider. Le 3 septembre,
23 équipes étaient déjà inscrites. Il reste donc de la place, mais si vous avez décidé de vivre la dixième édition, ne perdez pas de temps.

P.B.