Les arbitres du hors stade étaient réunis à Romorantin


 

La douzaine de juge-arbitres qui officie sur les diverses compétitions de courses à pied de la région Centre-Val de Loire étaient rassemblés, la semaine dernière, dans la capitale de la Sologne pour appréhender les nouvelles réglementations fédérales.

C’est le local Philippe Gaveau, juge-arbitre lui-même mais aussi président de la Commission Régionale des Courses Hors stade de la Fédération Française d’Athlétisme, qui recevait, sur ses terres romorantinaises, les arbitres bénévoles du Centre-Val de Loire qui œuvrent toute l’année sur les routes et chemin de la région. Le rôle de ces juge-arbitres est d’officier sur les épreuves, à distances officielles on non. Sur les compétitions qui se déroulent sur des distances réglementaires – 10km, 20 km, 21,1 km, marathon, 100 km- ou de durée ( 24 heures), pouvant amener à un record ou

des qualifications au temps, le juge hors stade est chargé de mesurer, valider, homologuer le parcours, sa distance, son dénivelé ( un parcours en descente ne peut permettre d’enregistrer un record), etc. Dans tous les cas, le juge hors stade doit, avant le départ, vérifier la concordance du parcours avec le plan déposé, s’assurer du bon placement du barriérage, et des « signaleurs ». Il est bon de rappeler que ces derniers ne sont pas là, malgré leur appellation, pour guider les coureurs mais interdire l’intrusion de véhicule sur le passage des athlètes.

Pour toutes les compétitions, y compris en trail, pendant l’épreuve, le juge-arbitre est présent dans la course, généralement à moto, afin de s’assurer que les conditions nécessaires au bon déroulement de l’épreuve sont maintenues, mais aussi de contrôler qu’il n’y a pas de triche, ou d’aide extérieure. A l’arrivée, il doit par ailleurs s’assurer que les temps donnés sont en concordance avec ceux des chronométreurs et que les classements sont véridiques. Une réglementation qui nécessite une connaissance de la législation mise en place par la Fédération Française d’Athlétisme (FFA).

En plus de leur rôle d’arbitre, les JA, outre les conseils aux organisateurs, sont experts en homologation des parcours. Ainsi, chaque distance officielle mesurée, selon la méthode de la bicyclette étalonnée équipée d’un compteur Jones, et ce conformément aux recommandations de l’I.A.A.F. (International Association of Athletics Fédérations), l’instance internationale de l’athlétisme, ne peut varier de plus d’un mètre par kilomètre, erreur maximale autorisée… Une mesure qui diffère parfois de celles enregistrées sur les montres GPS et autres objets connectés des participants qui franchissent la ligne d’arrivée.

Ce sont toutes ces choses qui ont été rappelées lors de cette réunion annuelle, ainsi que les détails d’application des nouvelles réglementations fédérales. Par exemple, désormais, les triathlètes, malgré leur licence spécifique, ne pourront plus prendre les départs des compétitions hors stade sans présenter un certificat médical, comme tout non licencié FFA… Étonnant, non ?

 

Francis Smith