L’État participe au financement du Très haut débit en Val de Loire


L’État apporte 39,4 millions d’euros pour le déploiement du Très haut débit sur le Loir-et-Cher et l’Indre-et-Loire. La convention de financement a été signée à Talcy le 2 octobre.
Le syndicat mixte ouvert Val de Loire Numérique permettra le raccordement de 320 000 prises d’ici 2023 pour donner accès au très haut débit, via la fibre optique, à tous les habitants et entreprises de Loir-et-Cher et d’Indre-et-Loire. Pour le moment, 1 626 prises ont déjà été construites dans le Loir-et-Cher. Une convention a été signée, le 2 octobre, à Talcy par Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Bernard Pillefer, président du SMO Val de Loire Numérique et Julie-Agathe Bakalowicz, directrice régionale de la Banque des Territoires. L’État participe à ce chantier à hauteur de 39,4 millions d’euros, ce qui en fait le premier contributeur public du projet (près de 60 % de la part publique). « La crise sanitaire a montré que la connexion au très haut débit est essentielle et il ne doit pas y avoir de fracture numérique entre les territoires urbains et ruraux », a souligné Jacqueline Gourault. La Région Centre-Val de Loire, les départements du Loir-et-Cher et de l’Indre-et-Loire, ainsi que les communautés de communes ou d’agglomération, complètent le financement de cette opération.

236 millions d’euros d’investissement
En Loir-et-Cher, le déploiement de la fibre représente un investissement de 236 millions d’euros dont 12 millions d’euros (9 M€ pour la fibre et 3M€ pour les montées en débit) sont financés par le Département. La collectivité prend en charge 80 % de la part d’investissement des EPCI dans le déploiement du très haut débit. Les signataires de la convention ont ensuite visité la ferme de la Motte, située à Talcy, qui a été raccordée en mars à la fibre. Cette entreprise agricole et industrielle est l’un des leaders français pour la fourniture de condiments frais conventionnels et bio (ail, oignon, échalote et échalion), de pommes de terre bio pour la grande distribution, les grossistes, la restauration et l’industrie. Elle peut désormais utiliser des machines connectées qui améliorent sa productivité et répondent aux attentes environnementales. Par ailleurs, une quinzaine de personnes ont pu être en télétravail durant la période de confinement et l’entreprise propose également de nouveaux contenus digitaux tels que les webinaires.
C.C-S.