Après plus d’une année et demi de tempêtes, de navigation à vue, de démâtages non contrôlés et de coups de vent qui ont mis bien à mal leurs embarcations, grandes ou petites, les professionnels de l’hôtellerie, de la restauration, des bars, discothèques et autres lieux de réjouissances et de bien-vivre veulent reprendre la mer et l’océan.
Le navier est mené, par à la barre, la présidente Sabine Ferrand, qui a bien mené la barque de l’Union des métiers et des industries de Loir-et-Cher (UMIH41), avec ses coéquipières Delphine Douche-Kopp, secrétaire administrative, et Clémence Gonzalès-Ivaldi, alternante en communication, et qui accepte de reprendre un bail pour un service de 3 ans encore, même si elle se sent un peu lasse et fatiguée. Elle n’a pas été épargnée par plus de 250 réunions avec ses collègues du bureau, les élus, les juristes, les responsables des services de l’État, la mise en place de la cellule psychologique, tout en assumant ses responsabilités régionales et en gardant un œil sur ses affaires de Saint-Laurent-Nouan! Dans le même temps, il a fallu gérer la crise des vocations, le métier ne semblant plus séduire les jeunes et même les adultes car apparaissant trop dur, surtout quand les autres s’amusent et se détendent. Le confinement a permis aussi à certains salariés, en stand-by, de découvrir d’autres jobs qui laissaient plus de loisirs et une vie de famille, surtout en fin de semaine… D’où une grande et importante campagne de promotion séductrice pour attirer et faire naître des vocations nouvelles qui, si elles ne sont pas présentes, dès ce dernier trimestre, entraîneront, sans appel, la fermeture quasi définitive de bon nombre d’établissements, en Loir-et-Cher et en France. Le signal d’alarme a été lancé. Catherine Lhéritier, première vice-présidente du Conseil départemental, présente à la dernière assemblée générale au Manoir Bel-Air de Saint-Dyé-sur-Loire, l’a entendu en même temps que certains responsables du tourisme ou de services présents. Avec de nouveaux administrateurs, à savoir Anne-Céliane Chavigny (Les Banquettes rouges à Blois), Ludovic Poyau (Auberge du Cheval blanc à Selles-Saint-Denis), le vendômois Christophe Mailler précité, et François-Xavier Dammery (Restaurant Pure à Blois), Sabine Ferrand espère et souhaite des jours meilleurs à toutes et tous les adhérents de l’UMIH, en attendant le retour des clients à 100%. Avec ou sans pourboire via la carte bancaire. Qu’elle soit exaucée !
Jules Zérizer
