Nous avons pris le large à Blois avec Santiago Maw, à votre tour !


De la Loire à des étendues d’eau plus chaudes, il n’y a parfois qu’une photo de Santiago pour s’évader, le temps d’une rencontre, d’une soirée, tout en restant les pieds ancrés sur le sol du Loir-et-Cher. Dans une période de grisaille automnale, où la nuit tombe rapidement, le photographe a su mettre du soleil dans les yeux des visiteurs de son exposition qui se termine le 29 novembre au restaurant Bistrot Quai, en centre-ville. Caliente !

De prime abord, Santiago Maw se présente comme un photographe européen de détail depuis 8 ans (professionnel depuis 4 ans). Ses photographies, dont une vingtaine ont été exposées du 8 au 29 novembre à Blois, au Bistrot Quai (ex-Maryland), place de la Résistance, se focalisent en effet sur certains éléments. Ici, un cordage, là des filets de pêche, là encore un morceau émaillé de peinture de la coque d’un bateau… Oui, parce que son exposition blésoise était une invitation à mettre les voiles, naviguant entre vues sur le fleuve Loire et paysages des côtés atlantiques, méditerranéennes et marocaines; même si certaines vues ne sont pas forcément originales, elles offrent une bouffée d’air salvatrice dans une période sanitaire demeurant entravée. Un photographe de détail également, comme ce cliché qu’il a présenté, donnant au début la sensation d’un escalier colimaçon et qui, dans un deuxième clin d’oeil, en y regardant de plus près révèle être en vrai l’hélice d’un avion ! Par la suite, on découvre en sus en conversant, de manière conviviale, devant ses oeuvres, souvent très colorées, imprimées selon un tirage aluminium et en édition limitée, que cet homme, qui affirme vivre à Blois depuis 1990, a aussi et surtout pas mal bourlingué : Europe, États-Unis… Hormis le fait qu’il aime enfin capturer dans son objectif des instants de vie via des portraits d’hommes et de femmes, nous n’en saurons pas davantage; sans doute, son côté artiste lui confère de garder une part de mystère pour ses admirateurs… et surtout admiratrices car force est de constater que sur 70 personnes comptabilisées lors de la soirée de vernissage du 10 novembre, beaucoup de femmes avaient fait le déplacement ce soir-là à Blois ! Pour celles et ceux qui l’auraient manqué et / ou souhaiteraient continuer à suivre son travail, il suffit de chercher ses pages patronymes sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram, ou de naviguer sur son site web du même nom (Santiago Maw, https://5fa03ef69e39c.site123.me/ ). Le photographe annonce également des dates de nouvelles expositions à venir, notamment en février et mai 2022 à La Rochelle, puis à Paris, ainsi qu’en Espagne, si le contexte sanitaire se maintient et le permet. Avant de quitter son exposition, nous lui posons la question qui doit souvent lui être soumise : pour vous, qu’est-ce une bonne photo ? « Ce sera celle à venir,» répond du tac au tac Santiago Maw qui ouvre déjà sans le vouloir autant de promesses de nouveaux voyages en sa jolie compagnie … Le prochain se déroulera justement encore à Blois du 3 au 20 décembre dans les murs de la boutique Champgrand, qui accueillera son exposition sur la rue du Maréchal de Lattre de Tassigny !

É. Rencien

Photo (c) Émilie Rencien