Marcilly-en-Gault : La restauration de l’église sur les rails


Le 15 octobre, l’Association pour la restauration de l’Église de Marcilly (AREM) a organisé pour ses adhérents une réunion d’information sur le projet de restauration de l’église Saint-Vincent porté par l’association et la commune.
L’histoire de cette église qui n’est pas classée permet de comprendre les désordres qui l’habitent aujourd’hui. En effet, construite au XIIe siècle, elle fit l’objet l’objet de rajouts aux siècles qui ont perturbé la construction initiale en plus des ravages du temps. Au delà de la sauvegarde de l’édifice proprement dit, des travaux d’embellissement sont prévus.
Le montant des travaux estimé par Thierry Guittot, architecte à Aubigny-sur-Nère et spécialiste de la rénovation du patrimoine, s’élève à 750 000 euros HT.
Ces travaux vont être menés en deux tranches. La première votée par le Conseil municipal et dont le montant est estimé à 295 000HT correspond à l’urgence, c’est à dire la sauvegarde de l’édifice. Il est prévu la réfection des parties hautes : la charpente, les couvertures en tuiles et en ardoises, la maçonnerie des hauts de murs ainsi que la pose d’abats son sur le clocher. Cette première partie sera financée par moitié par de l’argent privé (dons doublés d’une collecte ouverte sous l’égide de la Fondation du patrimoine et le reste par de l’argent public : contribution de la commune : 10 %, subventions : 35 %). Ont déjà été réunis 32 000 euros de fonds privés, 22 000 via la Fondation du patrimoine et 10 000 euros directement par l’AREM. Des dons supplémentaires sont donc les bienvenus.

Dynamiser le village
Le lancement de l’appel d’offres aux entreprises sera fait fin février-début mars 2022 pour un lancement des travaux avant l’été et leur fin en septembre 2023. Pendant les travaux, l’église pourra être utilisée et le chantier sera interrompu et nettoyé lors des différentes cérémonies, l’église n’accueillant plus actuellement de messes dominicales.
La deuxième tranche concernera la réfection des murs et des contreforts, le nettoyage et la protection des vitraux, la planification du sol ainsi que la restauration des portes et des bancs, pour un montant total de 342 000 euros. Il est aussi projeté de reconstruire partiellement le caquetoire, construit au XVIIe siècle et démoli à la fin du XIXe siècle pour en vendre les matériaux, en le faisant partie de la fenêtre suivant la porte latérale jusqu’à la façade ouest. Le coût de la réfection du caquetoire, en s’inspirant de celui de l’église de Souvigny-en-Sologne s’élèverait à 105 000 euros.
« Cette restauration contribue au maintien du dynamisme du village, tout en pensant à son avenir, car avoir un édifice à l’abandon s’avère négatif pour Marcilly », indique Bruno Grossi, président de l’AREM.

F. M.