Les travaux de restauration de l’église Saint-Martin ont débuté depuis quelques mois. Impulsés par l’Association pour la Restauration de l’Église de Marcilly (AREM), avec le concours de la municipalité, ils se divisent en deux tranches.
La première partie, qui se terminera en novembre prochain, concerne les parties hautes de l’église, constituant les urgences diagnostiquées dès l’origine par l’architecte : charpente, consolidation des murs, rénovation de la couverture. Début 2024, devrait débuter la seconde tranche qui concernera la réfection des murs à l’intérieur, et à l’extérieur en enlevant l’enduit en ciment et en le remplaçant par un enduit à la chaux, la consolidation des piliers, le nettoyage et la protection des vitraux, l’installation d’un chauffage, et la reconstruction du caquetoire de l’église qui a disparu la fin du XIXe siècle. « Nous sommes en train de chercher des fonds pour financer cette seconde tranche des travaux dont le montant s’élève à environ 250 000 euros, en contactant des donateurs privés et en organisant des événements comme le tournoi de bridge le 11 mai et notre concert annuel qui se tiendra le 10 juin à l’église avec la présence de Christophe Guyot, violoniste de l’Opéra de Paris, et dont les réservations sont déjà ouvertes sur Hello Asso, indique Bruno Gross, président de l’AREM. Nous réfléchissons à l’organisation d’autres événements afin de récolter des fonds. Nous sommes motivés. Nous avons la chance d’avoir une bonne dynamique et des membres investis.» Clin d’oeil amusant, le planning de la restauration de l’église Saint-Martin est analogue à celui de la rénovation de Notre-Dame de Paris. Saint-Martin ou Notre-Dame ; lequel des deux édifices rouvrira ses portes le premier après restauration ? Un challenge en tout cas motivant pour l’AREM.
F. M.
