Notre Dame de France a traversé la Sologne


Du 1er juin (40e anniversaire de l’annonce de saint Jean-Paul II au Bourget disant à la première nation baptisée, « France es tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » ) au 12 septembre (date anniversaire d’Estelle Faguette à qui la Vierge est apparue à Pellevoisin), deux calèches portant une statue de Notre Dame de France ont traversé la France pour le pèlerinage M de Marie, l’une partant de Lourdes et l’autre de La Salette pour se rejoindre à Pellevoisin en passant par chacun des lieux d’apparition de la Vierge en France au XIXe siècle (Lourdes, Pontmain, Pellevoisin, Paris rue du Bac et La Salette) qui forment un M sur la carte de notre pays.
Du 1er au 8 septembre, la partie Est du pèlerinage a traversé la Sologne de Cléry-Saint-André à Romorantin, en faisant étape à La Ferté-Saint-Cyr, La Marolle-en-Sologne, Saint-Viâtre, Salbris, Selles-Saint-Denis, Romorantin, Pruniers-en-Sologne et Gièvres, la Vierge et ses pèlerins étant accueillis chaque soir par la paroisse et parfois les élèves comme ceux de Notre-Dame de Lourdes, de Saint-Georges et de Notre-Dame pour une messe, un repas partagé et une veillée. La journée, une trentaine de pèlerins à pied, dont beaucoup de Solognots qui prenaient part à la marche le temps d’une journée, suivaient la calèche dans une ambiance joyeuse et recueillie.
« L’an passé, avec la confrérie Notre Dame de France, nous nous sommes réunis en faisant le constat que cela allait mal en France, explique Frédéric Escalle, président de l’association Notre Dame de France, organisatrice du pèlerinage et meneur sur la route Est avec les chevaux Vladimir, Azur et Fleur. Nous avons décidé d’organiser quelque chose qui redonnerait espoir à la France et aux familles car Marie a dit :« priez mes enfants et mon Fils se laissera toucher ». Nous avons décidé de faire passer une statue de la Vierge à travers la France via les cinq lieux d’apparition car au XIXe siècle, lors de ces apparitions mariales, la France traversait aussi une crise. Faire cheminer la Sainte Vierge sur une calèche tirée par un cheval est aussi un moyen de lutter contre l’excitation générale qui caractérise notre époque et qui ne permet plus de se poser. Pour retrouver la foi, il faut retrouver la douceur. Sur la route, les gens vont voir le cheval et le visage de Marie et la glace va fondre. Comme Marie défait les nœuds, plein de belles choses ont lieu durant notre périple, comme des familles qui se réconciliées et des gens ayant retrouvé la foi. Partout, nous avons été très bien accueillis, même par des personnes qui ne croient pas. L’arrivée le 15 août à Paris a été incroyable car Monseigneur Aupetit, archevêque de Paris, a consacré la capitale aux deux cœurs liés de Marie et de Jésus. Depuis ce passage, tous les évêques des diocèses que nous avons traversés nous ont accueilli. »
« Je suis très heureuse d’avoir organisé ce pèlerinage car j’aime beaucoup la Sainte Vierge et je veux partager ma foi, poursuit Marie-Anne Casagrande, membre de l’équipe d’organisation. Toutes les générations se sont retrouvées pour nous accompagner, dont beaucoup de jeunes, ce qui a été une véritable surprise pour nous. »
Le passage en Sologne a donné à certains l’idée d’organiser un pèlerinage marial en calèche qui passerait par tous les clochers du Loir-et-Cher. À suivre…
F.M.