Un des pères du Printemps de Bourges, Alain Meilland est décédé dimanche


C’est sous les ors du conseil départemental, à l’occasion de la signature d’une convention culturelle entre l’association Double cœur de Bourges et la fondation Jacques-Brel, en fin de matinée de dimanche, que Alain Meilland a eu un malaise cardiaque. Transporté à l’hôpital de Bourges, il est décédé dans l’après-midi. Alain Meilland avait 69 ans.

Originaire de la Loire, Alain Meilland était un touche à tout artistique. Acteur, metteur en scène, comédien, chanteur, producteur de tournées, créateur du secteur chanson à la Maison de la culture de Bourges et de label discographique, lauréat de l’académie Charles Cros en 1986, dans la catégorie patrimoine, pour son disque « Les Cent printemps des poètes », il excellait dans bien des domaines. Arrivé en 1971 à la MJC de Bourges, fan de Ferré, copain de Lavilliers, amateur de rendez-vous festifs au cœur de la nuit berruyère, la vie artistique et culturelle de ces quarante dernières années lui doit beaucoup. Dans les années Mitterrand, il deviendra, sur nomination du ministre de la culture, Jack Lang, directeur du Centre régional de la Chanson de Bourges. En 1996, il avait aussi été nommé Directeur de la Culture du Tourisme et du Patrimoine de la ville par Serge Lepeltier, maire de Bourges du moment. Il avait été promu au grade de chevalier dans l’ordre national du mérite dix ans plus tard.

L’histoire locale retiendra essentiellement qu’il était l’un des cofondateurs du Printemps de Bourges, avec Daniel Colling, entre autres, et qu’il avait aussi créée la Société civile d’Artistes associés « Écoute s’il pleut » dans les années 70.