La photo de la quinzaine


30 km/h en ville, oui, mais pas partout…

De nouvelles zones, avec une vitesse limitée à 30 km/h pour tous véhicules, ont été installées dans certaines rues de Blois, arrivant ou débouchant le long de l’avenue Maunoury notamment. Louable intention car, entre lycées, collège, centre hospitalier, administrations diverses, commerces…, le secteur est très fréquenté et il vaut mieux prévenir que guérir.

Mais, rien ne va plus rue d’Auvergne. Car même en possession d’une véhicule ou d’une moto tous terrains, habitué(e) au Paris-Dakar, ancienne ou nouvelle formule, il est impossible de dépasser les 20 km/h tant la chaussée est défoncée (pas aux drogues dures !), bourrée de nids de poule qui vont devenir, si ça continue, des nids d’autruches, et, même si la rue est à sens unique, il est quasiment impossible de rouler à droite ou à gauche, sans chaos, sauts de cabris ou décollage des roues. Au centre, c’est pire puisque c’est la conjonction tellurique des deux courants… de circulation.

Il eut été plus sage d’entreprendre, car il faudra les assumer un jour, des travaux de reprofilage de la route comme cela a été réalisé, au bout de 25 ans… rue des Cornillettes, pour décréter, ensuite, une limitation à 30 km/h, sur ce qui sera devenu un billard. Mais là, c’est vraiment un gag presqu’aussi gros que la légendaire sardine qui aurait bouché le port de Marseille. Et si un automobiliste peut emprunter la rue d’Auvergne, aujourd’hui, à plus de 30 km/heure, sans péter les amortisseurs de son char, comme disent nos amis canadiens, qu’il nous alerte pour que nous lui facilitions l’accès de son record au livre qui les recense internationalement…

Jules Zérizer