Pour ne pas oublier, jamais…


Un ministre, Marc Fesneau, chargé des relations avec le Parlement ; un député, Stéphane Baudu ; un vice-président de la région Centre-Val de Loire, maire de Blois, Marc Gricourt ; le président d’Agglopolys, Christophe Degruelle ; un préfet en uniforme, Yves Rousset ; Marie-Hélène Millet, conseillère départementale ; plusieurs élus et chefs de services ; des officiers, sous officiers et hommes de troupes militaires ; plusieurs autorités civiles et/ou militaires ; la majorité des porte-drapeaux des associations patriotiques du Département ; des anciens combattants, dont certains frappés dans leurs chairs ; le président national de France-États-Unis, Jérôme Danard…, Jean-Paul Tourbier, président départemental des Médaillés militaires, ne pouvait espérer mieux, même dans ses rêves les plus fous quand il a pris à bras-le-corps, depuis des années, ce dossier qu’il voyait, enfin, se concrétiser en ce premier septembre 2019, à Blois…
L’Espace des Ordres nationaux et de la Médaille Militaire, près des casernes de la Gendarmerie nationale et de la Gendarmerie mobile, à quatre mètres de la rue de Signeulx, à la mémoire des quelque 1 200 morts du 11ème R.I. de Blois, fauchés au début de la Grande Guerre en Belgique, en août 1914, au point de départ du mail Pierre-Charlot vers le centre hospitalier Simone-Veil était officiellement inauguré. Il rappellera à tous les passants, dont les jeunes du collège et des écoles environnantes, tout comme aux pensionnaires de la maison de retraite ou des patients de l’hôpital, le sacrifice de leurs aînés pour que triomphe la Paix.
Dans leurs allocutions respectives, Jean-Paul Tourbier ; Jean-Claude Négrello (Ordre national du Mérite) et le général Jean-Marie Beyer (Société d’Entraide la Légion d’Honneur), ont rappelé le but de cet espace mémoriel et du souvenir, avant que Marc Gricourt et Marc Fesneau ne soulignent l’importance du devoir de mémoire et de l’importance de la liberté et des droits de l’Homme face aux attaques qui ne cessent de se produire de par le monde.
Nul doute que cet espace constituera une halte de réflexion et d’hommage pour toutes celles et tous ceux qui emprunteront, dorénavant ce chemin. Quelques bancs pourraient inciter à faciliter ces moments d’hommages silencieux.

Jules Zérizer