Quoi de neuf… depuis 15 jours ! dans le Cher


Le Cher perd des postes d’enseignants
Pour la rentrée prochaine la nouvelle carte scolaire a été dévoilée. Selon les services de l’Éducation Nationale, ceux des bureaux pas du terrain, le Cher devrait perdre plus de 450 élèves, par rapport à l’an passé, dans le premier degré pour l’année scolaire 2018-2019. De fait, le projet de carte scolaire présenté par Olivier Cottet, le directeur académique des services de l’Éducation nationale du département, à l’issue du Comité technique départemental, avait entériné cette déflation d’effectif et l’avait répercuté sur le nombre d’enseignants nécessaires. Au final, après la dernière réunion de validation et le traditionnel jeu des chaises musicales, ce sont treize postes qui devraient supprimés à la rentrée . Sur le terrain on enregistrera 19 fermetures de postes et 5 ouvertures. Les RPI, Regroupements Pédagogique Intercommunaux ont été ciblés pour devenir les fers de lance du système éducatif public. Une nécessité selon les uns, une volonté de réduire la dotation en enseignants dans le primaire selon les autres.


Le rapport Duron gèle le Pocl, les élus en appelle au Président Macron
Alors que le rapport Duron estime qu’il faut geler pour les dix prochaines années, le projet de ligne ferroviaire Pocl ( Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon), avant de ré-étudier la question, les élus des diverses régions concernées sont montés au créneau à la fin du mois dernier. Plusieurs présidents de Région, Valérie Pécresse (LR) pour l’Île-de-France, Laurent Wauquiez (LR) pour l’Auvergne/Rhône-Alpes, et François Bonneau (PS) pour la région Centre-Val de Loire (PS) ont validé la requête envoyé au président de la République par le président de l’association TGV Grand Centre Auvergne, le sénateur Rémy Pointerau qui souhaite, entre autres, « que la question soit réexaminée, que des solutions de phasages soient préconisées et engagées par écrit …, que vous souteniez le projet pour le faire inscrire lors de la prochaine révision du RTET (Réseau TransEuropéen de Transport, N.D.L.R), en 2020. » Dans la même missive, les élus demandent à ce que l’engagement soit tenu de « mener une tierce expertise du projet » qui impacte l’avenir de 5 régions, 15 départements, 11 villes moyennes et 17 millions d’habitants, selon les chiffres émis dans le courrier à l’adresse du chef de l’État.


Le Staps arrive, le Droit reste à Bourges
Évoquée à la fin de l’année dernière, l’arrivée d’une filière Staps est bel et bien actée pour la rentrée prochaine. Cette fois, c’est le président de l’Université d’Orléans, Ary Bruand, qui l’a confirmé. L’antenne Staps (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) de Bourges prendra ses quartiers au Creps Centre-Val de Loire. Comme cela avait été rapidement annoncé, 60 places sont validées pour 2018-2019 et on devrait passer au double l’année suivante pour atteindre un schéma à 300 étudiants à partir de 2020. Dans le même temps, le président de l’université a indiqué que la licence de Droit, un temps aussi sur la sellette, perd certes son option Droit Européen mais est maintenue sur le site berruyer. Autres sujets de préoccupation, deux licences professionnelles de l’IUT vont disparaître, celle de « gestion et pilotage de projet » et celle de « management des activités commerciales », quant à la licence professionnelle expertise-mesures-environnement de l’IUT de Bourges, elle aussi sous le coup d’une possible fermeture, elle est sauvée … Au moins pour cette année !


Le Canari, c’est fini
C’était, ce dernier week-end l’extinction des feux pour l’emblématique établissement des nuits berruyères. Le bar des Pêcheurs des débuts avait tourné au Canari par la suite et aurait bien des histoires à raconter s’il pouvait parler. Des rencontres aussi, éphémères ou parfois de longues durées, la discothèque en aura connu son lot. De ses années 70 où le disco était mode, où le Black Swan était son pendant en bordure d’Auron, l’oiseau devenu de nuit avait surfé la vague des temps insouciants et du plein emploi, des écoles et des établissements militaires, des 3e mi-temps sportives et parfois professionnelles. Le Canari va céder la place dans quelques mois, si tout se passe normalement, à un supermarché de quartier. Une certitude, on pourra probablement retrouver dans les travées, entre deux rangées de paquets de lessive, d’anciens clients de la « boîte » d’avant … pas aux même heures par contre !
Fabrice Simoes