Quoi de neuf… depuis 15 jours ! dans l’Indre


Entendez-vous dans nos campagnes, le cri des parents d’élèves. Comme ici à Mézières-en-Brenne! (Photo sd Martine Tissier)

Ecoles rurales, la mobilisation
C’est l’éternelle histoire du chien qui se mord la queue. Quel que soit le pouvoir politique en place les choix économiques condamnent les écoles rurales. Si il n’y a pas assez d’enfants on ferme la classe et si le village n’offre pas la possibilité de scolariser les enfants sur place, les familles s’en vont ailleurs.
Alors l’association des maires de l’Indre et l’association des maires ruraux sont une nouvelle fois montés au créneau pour être associés à la mise en place de la carte scolaire 2018. Elles demandent qu’enfin le conseil départemental de l’éducation Nationale ne soit plus une simple chambre d’enregistrement et le contrat de ruralité signé avec la rectrice effectivement appliqué concernant la définition du périmètre scolaire, les prévisions d’effectifs, le classement en réseau prioritaire d’éducation, la prise en compte du temps de transport quotidien. Autant de questions qui justifient la mise en place d’Etats Généraux de l’école publique. C’est comme cela que commencent les révolutions.


L’équipe de l’Echo devant ses nouveaux bureaux. Seule Marie Neveu manque sur la photo.

Le « pôle print » de la rue de l’Indre
Au départ il y avait votre serviteur, œuvrant chaque quinzaine pour vous apporter une information complémentaire sur la vie de l’Indre. Désormais, dans des bureaux voisins, au 60 de la rue de l’Indre, on traite l’actualité au quotidien. L’Echo la Marseillaise s’est installé dans des bureaux plus vastes que ceux qu’il occupait dans la cour des anciens établissements Boussac, face à la gare. Jean-Marc Desloges et son équipe composée de Florent Renaudier, Mickaël Devillard, Morgane Thimel, et Marie Neveu font un pari sur l’avenir en s’installant au pied de la « Grande Echelle » à proximité de la future « Résidence des Lavandières », un quartier que les Castelroussins se réapproprient et qui devient de plus en plus passager.
Jean-Marc Desloges précise : « Nouvelle adresse mais courriel, numéro de téléphone et boîte postale inchangés :
indre@l-echo.fr – tél : 02 54 60 50 86 – BP152 ».


L’île est nue, mais recevra bientôt une végétation rase stockée dans ces rouleaux nourrissiers.

L’île nue
L’île du lac de Belle Isle est aussi désolée que celle du film de Kaneto Shindô, mais là où le réalisateur japonais faisait survivre des paysans misérables, les tronçonneuses n’ont chassé aucun habitant et les seuls qui doivent se faire du souci sont les cyanobactéries qui profitaient des ombrages de l’île pour se multiplier et prendre un malin plaisir à gâcher celui des baigneurs. Fini désormais les grands arbres donnant une image romantique à l’île. Sa végétation doit désormais servir à l’auto épuration des eaux du lac. On compte ainsi sur les littorelles des marais et lacustres à la renouée amphibie, aux iris d’eau, roseaux, renoncules aquatiques pour faire le travail. Elles sont actuellement stockées sur les rives du lac, prêtes à être mise en terre en surface ou immergées sur les rives en pente douce de l’îlot. Des roseaux, iris, salicaires, carex peupleront les rives ouest et sud du lac, toujours afin de favoriser l’auto épuration de l’eau.


A la fin du mois de mars le monstre, ici au repos, aura fini de grignoter Iéna.

Dernier assaut contre Iéna
La démolition du mois de décembre n’était qu’une mise en bouche. Juste de quoi faire un marchepied pour Terminator. Cette fois la terrible grignoteuse est à pied d’oeuvre et son bras géant atteint sans problème le neuvième étage de l’immeuble totalement désossé.
Les premiers effets ont été spectaculaires sur le retour de la résidence, côté église Saint-Jean. Fin mars les cent trente-six appartements auront disparu, des abords du rond point et la rue Eugène Delacroix.
Que se passera-t-il ensuite ? Ce sera l’affaire des habitants du quartier. La démolition de cet immeuble de la société HLM Scalis s’inscrit dans le cadre du PNRU2 (Plan national de rénovation urbaine). Un plan qui apporte des moyens pour financer les travaux de déconstruction-reconstruction, mais aussi qui impose la démocratie locale. Aucun projet d’urbanisation ne peut fonctionner sans l’assentiment d’une majorité d’habitants même s’ils ont besoin d’experts pour les assister.
P.B.