Quoi de neuf depuis quinze jours?


La belle et les bêtes

Amanda Xéres portera pendant douze mois le titre de Miss Centre.

Amanda Xéres portera pendant douze mois le titre de Miss Centre.

La nouvelle Miss Centre a été élue samedi soir à Déols, comme le veut la tradition. Le règne de Laure Moreau s’est éteint au moment ou débutait celui d’une autre Berrichonne. C’est en effet Amanda Xéres, Dolchardienne de 18 ans, qui défendra les couleurs du comité Centre le 6 décembre à Orléans pour l’élection de Miss France 2015. La belle n’a pas peur des bêtes. Elle veut devenir entomologiste, autrement dit se lancer dans l’étude des insectes. Pour le moment elle est en Fac de biologie et chimie à l’université d’Orléans. Une blonde pétillante, à la tête bien faite, voilà déjà de quoi combattre les préjugés machistes à propos de blondes écervelées. Sa première dauphine, Julienne Escavarage est aussi brune que Xéres est blonde, elle vient de Vendôme. Les Tourangelles présentes en force n’ont encore une fois remporté qu’un lot de consolation, le deuxième accessit.

La Classic en panne

C’est la mauvaise nouvelle de ce début d’octobre : la Classic de l’Indre va disparaître du calendrier des courses professionnelles. Jean-Luc Pernet et ses complices ont organisé onze éditions, la dernière en hommage à «Chouchou», l’infatigable conseiller général maire de Vatan, aussi fan de vélo que Jean-Luc Pernet, qui a fait venir trois fois en quatre ans, le Tour dans l’Indre. «Chouchou» est disparu en 2013, la Classic en 2014, et l’on n’est sans doute pas près de revoir le Tour dans le département sans des organisateurs de cette trempe. Car Pernet et sa bande ne partent pas sur un échec. La dernière édition fut de toute beauté, malgré son improbable vainqueur belge dont tout le monde a déjà oublié le nom, mais les meilleures volontés s’émoussent face aux tracasseries administratives, aux réticences des partenaires confrontés à une conjoncture économique difficile, à la gourmandise de la télévision, qui se fait payer pour retransmettre le cyclisme et à l’égoïsme du cyclisme pro. Rien de tout cela n’est nouveau, mais lorsqu’un bénévole a de plus en plus le sentiment de se battre contre des moulins à vent, il finit par capituler.

Des grues dans le ciel de Châteauroux

Le montage de la grue et l’assemblage, au millimètre, des contrepoids à 45 m de haut a donné lieu à de spectaculaires évolutions des grutiers.

Le montage de la grue et l’assemblage, au millimètre, des contrepoids à 45 m de haut a donné lieu à de spectaculaires évolutions des grutiers.

Les grues traversent en octobre le ciel castelroussin pour retrouver la chaleur au sud. Les comptages des ornithologues professionnels ou amateurs, se succèdent. Cette fois il suffisait de compter jusqu’à deux, mais deux grues mécaniques tournant dans le centre de Châteauroux à quelques centaines de mètres l’une de l’autre, c’est un événement rare. La première participe à l’édification du bâtiment des archives du tribunal, le montage de la seconde, encore plus imposante puisqu’elle culmine à 45 mètres d’altitude au dessus de la rue de l’Echo pour permettre la construction du projet Coeur d’Agglo alliant commerces et logements. Le même nom flotte sur les deux grues monumentales : Guignard, une entreprise locale mène donc ces deux grands projets.

Un préfet s’en va…
… un autre arrive

Jérôme Gutton aura passé deux ans dans l’Indre où il avait été nommé préfet le 1er aout 2012, une étape de plus dans son parcours de haut fonctionnaire qui l’avait notamment conduit en Nouvelle Calédonie et à Dunkerque. Il prendra prochainement son poste de préfet des Deux-Sèvres à Niort. Pour le remplacer l’Indre s’apprête à accueillir Alain Espinasse qui prendra également dans l’Indre son premier poste de préfet après avoir fait lui aussi un tour de France des préfectures et sous préfectures. Il arrive de Corbeil où il occupait le poste de secrétaire général de la préfecture de l’Essonne. Ce natif de Tulle a déjà officié en région Centre comme secrétaire général de la préfecture d’Eure et Loir.

Pierre Belsœur