Les start upers fous seront de retour du 26 au 28 janvier

Josselin Ferron (à droite) a poussé le projet Flash It, lauréat l’an passé jusqu’à la création d’une start up.

Une cinquantaine de fondus de la création numérique vont se retrouver sur Ecocampus pour cinquante-quatre heures de dynamique de groupe dans une ambiance festive.
Un start-up week-end c’est quoi ? Une compétition ? Une grande fête de la création ? Un endroit de rencontre entre les Géo Trouvetou de l’informatique ? Un peu tout ça en fait. Ceux qui ont suivi la première édition peuvent désormais en parler presque savamment. C’est un (long) moment de créativité au cours duquel il faut maintenir les équipes au sommet de leurs possibilités. Il faut donc des animateurs capables de relancer régulièrement la mécanique. Des experts qui apportent aux candidats leurs compétences pour lancer dans leur projet… et puis des candidats évidemment.
La première édition n’avait pas si mal marché puisque les cinquante cinq places proposées sont quasiment toutes prises. Mais les organisateurs (CCI, Châteauroux Métropole, HEI, Région) ont analysé ce qu’il convenait d’améliorer par rapport à 2017.
En plus des salles du rez-de chaussée et de l’étage, ainsi bien entendu que le Fablab, les participants pourront utiliser la salle de co-working pas encore officiellement inaugurée, ainsi qu’un local détente au sous-sol avec moquette et poufs pour quelques micro- siestes à la façon des navigateurs solitaires. Des douches ont été installées pour les participants qui n’auront pas l’occasion de rentrer chez eux au cours du week-end.
30% des participants viendront de l’extérieur de la Région Centre-Val-de-Loire et trouveront, souvent, le vendredi les équipiers avec lesquels ils vont passer le week-end. Le vendredi en effet, les concurrents qui ont un projet l’exposeront (attention, une minute pour chacun, il faut savoir synthétiser) et l’ensemble des participants votera pour retenir les projets qui semble les plus pertinents. Suivra une bourse d’échange au cours de laquelle les porteurs de projets sélectionnés constitueront leur équipe en réunissant techniciens, spécialistes marketting, designers qui réussiront en un minimum de temps à faire avancer le projet pour qu’il triomphe lors du vote final.
Raconté comme cela ça parait un peu abstrait, et lorsqu’on traverse l’espace collaboratif et ses paper-boards, on n’est pas forcément beaucoup plus avancé, mais ce qui ressort de ces rassemblements, outre les projets, c’est le dynamisme et la création dans la bonne humeur.

Josselin Ferron, le retour
L’an passé c’est une équipe composée de Josselin Ferron, Reynald Dupanier et Philippe Routier trois «laissés pour compte de la bourse d’échange qui avaient uni leur solitude et l’avaient finalement emporté. Josselin, l’étudiant lyonnais qui s’était imposé comme leader de l’équipe a poussé le projet de création de Flash It. «L’ idée, expliquait-il à l’époque, c’est de poser un post it avec un QR code sur une carte postale, un emballage cadeau, un bouquet de fleurs. Lorsque celui qui reçoit un de ces trois objets, il apprécie évidemment que l’on pense à lui, mais en plus il peut, à l’aide de son smartphone lire une vidéo de l’expéditeur qui explicite ses intentions ou souhaite en dire un peu plus son voyage». Le projet est devenu réalité et Josselin devait être présent pour en parler le vendredi après-midi au moment du lancement du week-end.

Châteauroux labellisé
Un lancement qui sera sans doute précédé par l’annonce du label French Tech Loire Valley décerné à Châteauroux. La French Tech est d’une part, une initiative nationale qui ambitionne de «construire un grand mouvement de mobilisation collective pour la croissance et le rayonnement des startups numériques françaises», et d’autre part un label délivré aux métropoles.
Il récompense les territoires reconnus pour le dynamisme de leur vivier numérique. Rémy Toisier, chargé de mission économique du GIPRCIA (groupement d’intérêt monté par la région pour animer l’économie numérique) a annoncé la bonne nouvelle lors de la conférence de presse présentant ce deuxième start up week-end.
Pierre Belsoeur

Pratique :
Il reste encore quelques places. Pour participer pas besoin d’être un génie de l’informatique, mais proposer une bonne idée, avoir l’esprit d’équipe et envie de vivre une aventure exaltante.
L’inscription est fixée à 60€ ou 40€ si vous êtes étudiant ou demandeur d’emploi.
A ce tarif on vous fournit le gîte, le couvert, le ravito pour les 54h et les experts qui vont bien.