Thévenin invente le lodge au fond du jardin


Qui n’a pas rêvé d’agrandir sa maison de quelques mètres carré ? Disposer d’une pièce en plus, et si possible à l’écart ? L’entreprise Thévenin, dans le Loiret, développe un vrai concept d’habitation, à installer dans son jardin. Quand les entreprises surfent sur le contexte du moment…
En cette période où tout nous semble nouveau, à commencer par notre mode de vie, certaines entreprises ont su saisir le bon vent et trouver le moyen de développer de nouveaux concepts, de nouveaux produits, et parfois même de se réinventer. C’est le cas de l’entreprise Thevenin, basée à Saint Cyr en Val, au sud d’Orléans. Spécialisée depuis bientôt cinquante ans dans la rénovation de l’habitat (portes fenêtres, isolation…), elle a saisi l’opportunité de la crise sanitaire pour imaginer un nouveau produit. « Il s’agit d’une pièce en plus, explique le directeur général Nicolas Soucier. Cette pièce dont on a tous rêvé dès le premier confinement ». A l’heure du télétravail, quand il a fallu cohabiter, contraint de partager un espace devenu trop exigu ou tout simplement difficile à partager avec la famille, n’a-t-on pas eu envie de filer « au fond du jardin ».
« Ce n’est pas une cabane »
Après 18 mois de recherche, d’étude et de développement, le projet « Lodj » est arrivé à terme. Et dès le mois de janvier prochain, Thevenin débutera la commercialisation de cette petite maison de 22m2, dont on peut tout faire : un bureau, une salle de sport , une chambre d’amis ou un studio.
Le confinement est en effet passé là, mais le télétravail est resté et restera certainement comme un mode de vie et de travail. Alors voilà ce bureau tant espéré. Mais voilà aussi ce petit studio qui permet de « recueillir » l’ado qui revient au bercail, ou la salle de sport qui offre l’isolement nécessaire à la séance de Yoga.
« Ce n’est pas une cabane de jardin, insiste Nicolas Soucier, mais bien une petite maison, avec son isolation et sa connexion aux réseaux d’eau et d’électricité ». Thévenin a fait appel à son cabinet d’architecture et l’ensemble de ses fournisseurs, le plus souvent locaux, pour concevoir cette partie d’habitat. Et ce sont les équipes techniques de l’entreprise qui les installeront. Pas question en effet de se risquer à cet assemblage sur pilotis métallique. C’est également Thévenin qui s’occupe des détails administratifs comme la demande préalable de travaux en mairie.
L’entreprise connait bien le secteur du bâtiment et semble avoir mis toutes les chances de son côté pour la réussite de ce projet audacieux. Les 450 salariés sont sur le pont, en particuliers les techniciens qui vont devoir assembler ces nouveaux modules. Alexandre Thévenin en convient, la réussite que nous espérons tient dans le concept d’une vraie habitation, et donc beaucoup dans le détail, le cas échéant, la salle d’eau, ou la terrasse, la parfaite isolation, la baie vitrée et le plancher ».
La qualité a un prix bien-sûr, comptez entre 50 et 60.000€ selon les finitions, pour ces lodges annoncés à la vente dès le mois de janvier 2022.
Stéphane de Laage