Trouve-moi un bon job sur ta belle appli…


Département

Le Conseil départemental a lancé lundi 16 janvier à Blois une application en ligne qui met en adéquation entreprises et demandeurs d’emploi. En Sologne, on mise aussi sur les nouvelles technologies. Explications.

Fin 2016, Guillaume Peltier, maire de Neung-sur-Beuvron et président de la Communauté de communes de la Sologne des étangs,  lançait une application du même nom, baptisée donc « Sologne des étangs », soit un accès facilité et gratuit depuis un smartphone aux offres d’emploi, à un agenda d’évènements, à des onglets relais publics et Communauté de communes, etc.  Tous les commerçants et entreprises de la Sologne des Étangs sont de plus référencés et géolocalisés par ce biais numérique. L’outil dématérialisé sera expérimenté pendant douze mois.

Début 2017, le département de Loir-et-Cher teste également et frappe à son tour de façon virtuelle avec « job 41 ». « Les deux n’ont rien à voir, » insiste Maurice Leroy, président du Conseil départemental. « « Job 41 » (*), c’est nouveau, innovant, pionnier en la matière. » Il faut reconnaître que cette dernière application, qui présente certes de fortes similitudes avec la première, se concentre néanmoins sur l’emploi uniquement. Dans le détail, l’application « job 41 », accessible depuis un téléphone, une tablette ou un ordinateur, qui a vu le jour avec le concours de Neolink, entreprise installée dans les quartiers-Nord de Blois, permet de faire se croiser l’offre et la demande de façon là encore géolocalisée. En somme, l’objectif est pour parler tendance, de faire « matcher » les deux parties grâce à un système d’algorithmes  et surtout de  faciliter et favoriser le retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA qui peuvent plus aisément identifier les postes disponibles près de chez eux, dans un périmètre géographique choisi. La recherche est ciblée, les profils des demandeurs sont consultables en ligne tandis que les entreprises locales qui peinent à recruter peuvent signaler leurs besoins en direct sur la même plateforme connectée. « Le Loir-et-Cher compte 10.000 allocataires du RSA d’un côté et de l’autre, des entreprises qui ne trouvent pas, » commente à nouveau Maurice Leroy. « Cette expérimentation 2017 va faire beaucoup de bruit, croyez-moi. Ça peut rapporter gros en matière d’emploi et d’insertion ! » Ces deux bijoux virtuels jettent en effet un pavé bien réel dans la mare de Pôle Emploi…

É. Rencien

(*) Qui s’est dans un premier temps appelé « bon job 41 ».