L’invitation pour le conseil de la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois (CCRM) jeudi 26 novembre à 18 heures, aux sujets divers et variés (subvention pour le futur cinéma, méthanisation, climat, etc.) mentionnait “un public restreint à 25 personnes” dans la salle de la Pyramide. Or, selon les opposants politiques du président Jeanny Lorgeoux, de surcroît maire SE de Romorantin, la réalité sur place fut tout autre.
Didier Guénin (Un avenir pour Romo, PS) a donc réagi. « Nous avons écrit le 10 novembre à M. Lorgeoux (…). M. Lorgeoux n’a même pas daigné répondre aux conseillers communautaires que nous sommes. Et il a maintenu la Conseil en présentiel, tournant une fois de plus le dos à la modernité et au sens des responsabilités que pratiquent de nombreuses collectivités qui tiennent leur Conseil tout ou partie en vidéoconférence pour contribuer à l’effort national de lutte contre l’épidémie. Notre sens des responsabilités nous conduit à ne pas participer au rassemblement de plus de 30 personnes à la Pyramide.” De son côté, Louis de Redon (Ensemble pour Romo, Modem) n’a pas boycotté et s’est déplacé, non sans épingler sur les réseaux sociaux. Il aura même photographié le chef gaulois à découvert. “Nous étions 49 à la Pyramide convoqués pour le Conseil communautaire (et avec du public) ; malgré le confinement. Espacement et gel hydroalcoolique mais une personne, une seule, ne portait pas de masque (comme à son habitude) ; malheureusement. La loi s’applique pourtant à toutes et à tous. Présider ne donne pas de passe-droit (…).” Suite à un imprévu, le Petit Solognot n’était pas présent in situ ce fameux soir, donc inutile de palabrer. Juste, si certes, la technologie numérique devrait enfin être adoubée en Sologne (qu’il s’agisse de visio, de vote électronique, de diaporama, etc. pour faciliter certaines sessions), mais force est de constater de manière distanciée que les chicaneries entre ceux-là ne s’arrêtent jamais, peu importe le sujet. Alors, pour prendre un peu de recul et détendre tout ce petit monde, il convient de constater que somme toute, la Sologne reste bien sage en période de coronavirus. Bien douce par exemple par rapport aux frasques de cet euro-député hongrois ultra-conservateur attrapé à Bruxelles en plein confinement, en pleine orgie clandestine… même si en Sologne, qui sait… “La grandeur du crime est la seule différence qu’il y ait entre un conquérant et un brigand” (Jean-Paul Marat).
É. Rencien
