Un espace Gabriel Ranvier


inauguration-plaque-gabriel-ranvier-2-Inauguration-plaque-gabriel-ranvier-1143 ans après que Gabriel Ranvier, maire du XXe arrondissement parisien en 1871, ait signé la dernière affiche de La Commune de Paris, 135 ans après sa mort et après 40 ans de démarches menées par Michel Pinglaut, président des Amis Berrichons et Berrichonnes de La Commune, Gabriel Ranvier possède enfin un lieu à Baugy, sa commune de naissance (1828), en l’occurrence un espace vert inauguré samedi 15 février 2014.

Le dévoilement de la plaque commémorative débuta à 11h, sous les trilles du « Temps des Cerises » interprété par la Lyre de Baugy. Puis, à l’Hôtel de Ville, Michel Pinglaut rappela avec enthousiasme les principaux ouvrages retraçant l’activité importante de Gabriel Ranvier, principalement le « Dictionnaire » du poète Bernard Noël, le « Dictionnaire » de l’historien Maitron, « Les Jours de la Commune » de Bertolt Brecht (où Ranvier est un personnage de la pièce), le Bulletin 2003 du Cercle Généalogique du Haut Berry, « Les Hommes de la Commune » du général Zeller, « Gabriel Ranvier, le Christ de Belleville » d’Alain Dalotel.

Les enfants des écoles lurent ensuite l’acte de naissance de l’illustre aïeul ainsi que son portrait, brossé par Jules Vallès dans « l’Insurgé ». Françoise Bazire, secrétaire nationale, venue spécialement de Paris, rappela en tenue d’époque les réformes sociales insufflées par les Communards, terreau des idées de la IIIe République. Notamment les avancées vers les femmes, la laïcité et la condition ouvrière. Francis Guillemin, maire de Baugy, retraça la vie de son compatriote au siècle dernier. Le sénateur Pointereau, très politique et à contre-courant, termina le florilège des discours.

Sous les airs de la « Lyre » chacun put enfin, avec modération, savourer un verre « berrichon » ou « communard ».

Le lendemain à Menetou-Salon, répondant à l’invitation de l’association « Le Carroi », Michel Pinglaut narra à nouveau Gabriel Ranvier et les Communards Berrichons. Cette « Uchronie de salon » avait pour but de dévoiler les rapports étroits existant entre la Commune de Paris-1871 et un certain Anatole Patouchard…