Un salon pour que vive la Culture


Le 4e salon du livre de Vierzon s’est déroulé au lendemain des attentats du vendredi 13. Maintenu avec l’accord des autorités préfectorales, comme un pied de nez à l’obscurantisme, la fréquentation s’est avérée en hausse de plus de 30 % tandis que les ventes d’ouvrages ont été à l’encan. Lire pour contrer la bêtise humaine. Les maisons d’éditions, les petites et les plus grandes, avaient délégué leurs écrivains au centre des congrès du site de La Française. Ils étaient ainsi près de 90 à présenter pour les uns leur première œuvre, pour d’autres leur dixième bouquin, ou encore leur vingtième production. Tous n’avaient qu’une hâte, celle de faire partager leur amour des mots qui se suivent et ne se ressemblent pas, des phrases qui parlent du beau et du bon souvent, du mauvais et du laid parfois. Pas de différence, entre le Goncourt 2001 et Interallié 1999, le Berruyer académicien français, Jean-Christophe Rufin et Michelle Dassas, qui présentait son dernier opus « Le chapeau cloche » paru aux éditions CPE. Durant toute une journée chacun a pu parler, écouter, et surtout lire en toute impunité. Certains souhaiteraient tant qu’il n’en soit pas ainsi.