Un vendredi soir pour mieux dessiner les contours de son avenir


La traditionnelle Nuit de l’orientation organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de Loir-et-Cher s’est tenue fin janvier dans les murs de la Maison des entreprises. Offre de formations et demande d’informations ont pu s’y croiser et se rencontrer.

« Tu veux faire quoi toi plus tard ? Bonne question ! » Dans les allées de la Maison des entreprises à Blois, vendredi 27 janvier, il y avait les indécis, venus voir comme ça et manger un bout au buffet salé-sucré proposé pendant cette nuit pas comme les autres tout en s’interrogeant sur leurs souhaits futurs. Il y avait aussi les déterminés, voulant vérifier leurs choix. «Je veux être professeur, » a confié Dorine, 14 ans, actuellement en classe de troisième et résidant à Chailles. « J’ai déjà effectué un court stage, ça me plaît beaucoup. Je viens ici pour qu’on m’indique la voie exacte à suivre pour atteindre cet objectif. » Un étage plus haut, Antonin, un lycéen blésois de 17 ans, était en plein questionnement. « Je souhaite me diriger vers le métier d’ingénieur. Quelle est la meilleure formation ? » Il y avait également les employeurs qui ont tenté de guider la jeunesse dans leur quête professionnelle. La Marine nationale embauche toujours et encore par exemple. «Nous recrutons 3.500 personnes par an, » a confirmé le premier maître, Renard, basé à Tours. «  J’ai parlé tout à l’heure avec un collégien qui envisage de devenir mécanicien naval. Ce genre d’évènements nous permet de repérer des profils intéressants. » Ce n’est pas le seul secteur porteur de débouchés. « On constate une pénurie d’ingénieurs, » a raconté plus loin un ancien de chez Delphi. « Et ce n’est pas parce qu’on est ingénieur qu’il faut négliger le français et l’anglais ! » Mêmes possibilités au sein de l’industrie. «Nous manquons d’électroniciens, » a informé à son tour Jean-Baptiste Anginot, le patron d’Écofit à Vendôme, avant de s’éclipser pour attraper son avion vers les États-Unis. Avec toutes ces pistes et les autres professionnels présents sur place ce soir-là (journaliste, chargée de communication, imprimeur 3D,  manager de réseau bancaire, infirmière, menuisier, boulanger, éducateur sportif, agent immobilier, etc.), il est certain que tout le monde aura réussi à trouver des chaussures à son pied, ou tout au moins à dégager un éventuel morceau de chemin à emprunter, crampons à la main, en direction du marché du travail.

É.R.