8,23 % de part départementale, en plus, sur la taxe foncière


L’assemblée départementale a voté son budget primitif à la fin du mois de janvier. Un budget de « retour à la transparence et à l’exactitude de nos comptes » selon le président Michel Autissier (LR). Force est de constater que, malgré une diminution de personnel, malgré la suppression de la gratuité des transports scolaires, le compte n’y était pas sans un coup de pouce pour les recettes. La faute à une baisse de dotation de l’État, en grande partie, de près de 6,5 millions d’Euros, « pour la quatrième année de suite » a expliqué le leader de la majorité départementale. Un argument que l’opposition départementale, par les voix de Jean-Pierre Charles (PCF) et Jean-Pierre Saulnier (PS), a largement réfuté. Le premier a fait un peu d’histoire en rappelant que « Vous dénoncez avec raison la perpétuation de l’offensive de l’actuel gouvernement contre les départements. J’avoue que vous le faites avec beaucoup d’à propos en soulignant les conséquences désastreuses de la suppression de la taxe professionnelle décidée un beau matin de 2010 par Nicolas Sarkozy… » tandis que le second a demandé des justifications alors que « ce budget marque le recul de certaines prestations ou subventions, malgré une hausse significative de 8,23 % de l’impôt… » Le budget a finalement été approuvé par les 25 voix de la majorité départementale alors que les 14 représentants de l’opposition ont voté contre.

Fabrice Simoes