À Blois, Thomas de Pourquery, Supersonic ou rien !


Pendant que le Président de La République, Emmanuel Macron, dissertait sur les ondes du futur de la Covid en France et ailleurs, La Halle aux Grains de Blois a retrouvé le 9 novembre pendant une bonne centaine de minutes un souffle de vie qui a fait oublier aux trois quarts de la salle touts les ennuis accumulés depuis des mois. Thomas de Pourquery et son équipe de joyeux drilles, tous chargés à la dynamite, ont, de manière supersonique, servi un show baptisé Back to the moon ou De retour dans la lune.

Envolé avec eux dans leur capsule, chaque spectateur-auditeur s’est alors pris, par magie, pour Thomas Pesquet flottant dans l’espace intersidéral, sans compter le temps, suivre les fuseaux horaires, survivre aux confinements, supporter les couvre-feux, montrer les pass, sanitaires ou pas. La HaG revivait, explosait, se lâchait tout comme les six musiciens sur scène, tous égaux, dans leur folie, même le bassiste pas si calme que ça, finalement… Que retenir de cette soirée exceptionnelle offerte comme un cadeau par Thomas et son groupe aux Blaisois, de souche ou non, et aux autres, en une communion chantante et dansante pour faire la nique aux coronavirus, ou aux virus tout courts, un peu comme un feu de joie qui avait embrasé la France à la Libération. Tous les soucis sont partis, se sont envolés, ont été oubliés, comme par magie. Même si le son était un peu trop fort pour certaines oreilles chastes pour certains et usées pour d’autres, il y avait un tel entrain et une telle joie de respirer et de swinguer qu’on en arrivait à ne plus regretter d’être resté scotché devant sa télé à écouter Emmanuel nous donner un cours de santé…Thomas s’en était chargé et sa piqûre de cette soirée blésoise ne peut que nous inciter à attendre un ou plusieurs rappels, avec ou sans certificat, en attendant leur retour à Blois. Que l’équipe de La HaG soit remerciée de nous avoir (re)donné punch et envie de (re)vivre, même si, hélas, on était déjà un peu partis sur la lune, sans espoir d’y revenir. Le retour a été brutal. N’est pas Thomas Pesquet qui veut ! Musique, supersonique, si possible, please maestro.

Clin d’œil de Jules Zérizer