Les Berrichons ne sont probablement pas les seuls mais on pensait que les qualités de savoir-vivre du Berry permettaient que ses habitants soient un peu moins touchés que les autres. Que nenni, dans un Prado où elle revenait sous un autre maillot que celui des Tango, celui de Basket Landes, l’emblématique Céline Dumerc a évolué sous les sifflets le week-end dernier. La connerie est un fléau qui touche même ceux que l’on croyait exempts. Aujourd’hui c’est Céline Dumerc comme d’autres avant elle qui a eu droit au phénomène bronca lors des lancers francs. En temps normal, c’est déjà une stupidité … Là, ce sont des spectateurs lambda qui ont encensé longtemps et brûlé leur idole dès le lendemain. On savait le supporter, tous sports confondus, versatile et en manque de repères affectifs. On ne le pensait pas aussi stupide et surtout pas à la mémoire si courte. Onze ans à Bourges, des titres hexagonaux, européens, des coupes et des médailles remportées avec l’équipe berruyère et des merles plus débiles que moqueurs ont gâché les retrouvailles entre Céline Dumerc et son public. Si certains ont sifflé, d’autres ont été choqués de tant de manque de reconnaissance.
