Situation tendue en attendant le futur CFA interpofessionnel….
Elle a été découverte à l’issue de la dernière assemblée générale de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Loir-et-Cher (CMA 41) et déjà, elle emporte l’unanimité : l’esquisse du futur CFA interprofessionnel, dont les travaux devraient commencer en février…2020 pour ouvrir à la rentrée 2023, sauf accident de circulation, laisse augurer un magnifique établissement dans lequel il devrait faire bon apprendre un métier valorisant.
Les explications de Romain Savigny, assistant à la maîtrise d’ouvrage chez Avensia à Tours, pour le cabinet d’architecture Créature, d’Orléans, ont plus que séduit les membres de la collectivuté consulaire, réunis autour de Stéphane Buret, président, et Marc Gricourt, maire de Blois, qui porte et défend ce projet comme vice-président de la région Centre-Val de Loire, avec l’appui total de son président François Bonneau, car tous deux croient aux vertus de l’apprentissage et à cette école de vie qui a fourni ses preuves ici, en France, mais bien plus encore dans d’autres nations comme l’Allemagne.
L’ancien CFA (41 ans cette année !) sera détruit, et sur le terrain de plus d’un hectare cédé par la Ville pour un euro symbolique, preuve de l’engagement de la collectivité et sa foi en ces disciplines, le nouveau proposera 11 235 mètres carrés de surface (soit plus de mille que l’actuel), avec toutes les nouvelles technologies modernes et tout ce qu’il sera possible d’installer en matière d’économies d’énergies. On tourne actuellement autour de 28 millions d’euros dont 25 financés par la Région. Les premières études géothermiques commenceront dès janvier prochain et il n’y aura plus qu’à croiser les doigts pour que le tout aboutisse.
Parmi les autres questions inscrites à l’ordre du jour, bien pâle par rapport à ce gigantesque chantier qui s’annonce, il a été souhaité que la représentativité équilibrée des départements soit bien prise en compte dans les réformes programmées, sur le plan national, des instances des CMA, avec une gestion, tout aussi équilibrée, des besoins, en investissements et en humains, de chaque structure.
Les recettes annoncées pour 2019 seraient en chute, non encore vérifiée, de près de 20% et le budget prévisionnel de 2019 serait en déficit, de près de 120.000 euros.
Et, une nouvelle fois, la question des reprises d’entreprises et des relais dans les postes de direction a été mise à l’ordre du jour, environ 25% des art sans atteignant plus de 55 ans, soit en moyenne
40 années de labeur. Là aussi, il va falloir se bouger car les premières promotions sorties du futur CFA en 2025-26 ne seront pas prêtes à reprendre le flambeau. Là aussi, la maison brûle !
Jules Zérizer