En résumé avant les vacances…


En Sologne, pour Laura Flessel, c’est « non » !

Niet. La ministre des sports, en déplacement lundi 23 juillet sur le site de la Fédération Française d’équitation de Lamotte-Beuvron, a réduit les éventuels espoirs nourris et répété les refus déjà actés. C’est comme ça et pas autrement. « Pas d’ambiguïté, » selon Laura Flessel. D’abord, pour les JO 2024, Versailles demeure le site équestre olympique élu au détriment de Lamotte, et ce n’est guère négociable (Cf. l’article dans les pages Grande Sologne). Ensuite, concernant l’ADA Blois Basket, c’est toujours négatif aussi pour l’accession en pro A. « Pas de passe-droit, il faut respecter le règlement, » d’après la ministre. Le président du club, Paul Seignolle, a néanmoins plaidé la cause et il lui a été conseillé d’interpeller le président de la Fédération de basket pour organiser une deuxième visite de contrôle afin peut-être cette fois obtenir le fameux agrément du centre de formation blésois permettant ladite montée dans le classement, comme initialement escompté. « On peut, je le souhaite, trouver une issue favorable, » a confié Paul Seignolle. « Nous saisirons sinon le tribunal administratif du sport ou même la Cour européenne. J’irai jusqu’au bout, quitte à sacrifier mes vacances ! Le ballon est dans le camp du pouvoir… » Pendant ce temps-là, nous avons nous-même subi un « non » musclé au tout début de cette balade ministérielle. Suivant le cortège, nous effectuions des prises de vue depuis la terrasse surplombant le bâtiment fédéral. Bien mal nous a pris. Une main a saisi notre bras, nous intimant de façon agressive de quitter l’endroit, où la presse (enfin, sauf la TV) n’était visiblement pas tolérée (fallait-il encore en être informés). Tel un cheval fougueux, nous nous sommes cabrés et avons résisté. Nous avons alors été gentiment menacés par un « partez ou j’appelle la sécurité ». Carte de presse en poche et pourtant, traités tels des délinquants… Pour la boutade, des confrères ont gaiement commenté : « le service d’ordre, c’était Benalla » ? Bon, finalement, l’histoire se termine bien car nous avons été tolérés sur la suite du parcours. Hormis la balade du domaine en voiturette et ça, nous le savions car la mention « fermée à la presse » figurait sur notre invitation en rouge. Ceci, par contre, nous finissons par en avoir l’habitude, car depuis l’arrivée d’un président Jupitérien à l’Elysée, les muselages médiatiques demeurent en marche…

Par contre, un « oui » pour une douceur de Saint-Malo, à Blois ?

« Changez d’idée sur la glace, faites-vous une moustache ». C’est ce que promet une nouvelle boutique qui s’apprête à s’installer dans la rue Saint-Martin. « Produit artisanal de Saint-Malo, » promet encore l’affiche sur laquelle on aperçoit un chien, sans date plus précise d’ouverture. Un vent sucré de Bretagne souffle sur le Blésois qui s’inscrit dans la liste des revendeurs. En cherchant sur Internet, on lit aussi qu’il s’agit de « snacking haut de gamme ». Blois semble attirer les enseignes et franchises, à suivre, on vous en confiera davantage quand on aura goûté ces fameuses glaces pleines de promesses à vérifier…

Et pour finir, scouts un jour, scouts toujours !

Grande surprise en arrivant au bureau jeudi 26 juillet ! Maxime, Aymar, Charles, Romain, Guillaume et Côme ont dormi une nuit à la belle étoile, devant les locaux de votre journal préféré. Sous la bannière des Scouts Unitaires de France, troupe numéro 5 Charles de Foucault, les jeunes gens âgés de 12 à 17 ans, originaires de Versailles et disposant d’un camp de base à Vernou-en-Sologne, font en ce moment un périple dans notre département, marchant 15 kilomètres par jour, sous une chaleur écrasante qui les oblige donc comme ce jour à randonner à la fraîche, lorsque le soleil est tombé. « Nous connaissons un peu la région, nous étions déjà venus il y a deux ans mais plutôt côté Cher, » nous ont-ils expliqué avant de se diriger vers la piscine de Romorantin. « Pourquoi les scouts ? Parce que nous partageons des valeurs communes, même si nous avons des caractères et des centres d’intérêts différents. Et puis c’est l’aventure ! » Une école de la vie, en somme.

Emilie Rencien