Gueule de bois pour la politique en Loir-et- Cher


À peine le temps de s’embrasser par procuration et partager, en petit comité, la galette des rois. A peine le temps d’ouvrir la 1ere séance régulière de l’année au conseil département. A peine le temps d’ouvrir le courrier, la boite mail et tout le toutim que déjà le feuilleton politique du Loir-et-Cher reprend ses droits. En Loir-et-Cher, en janvier c’est comme en mai, chacun fait ce qui lui plaît.

À peine une semaine que l’année est débutée et Guillaume Peltier a retrouvé sa place à Droite de la droite dans l’échiquier politique. Un retour à ses premiers amours même. Le président, jusqu’au 9 janvier dernier, du groupe UPLC au Conseil départemental, a « pris la décision de soutenir le seul candidat de la droite, le seul candidat du RPR, je rejoins @ZemmourEric ». L’ancien numéro deux du parti Les Républicains a aussi fait part de sa décision de démissionner du groupe. Ses pairs annoncent, Christian Jacobs en tête, qu’il s’est auto-exclu. Désormais, porte-parle du polémiste et ex-journaliste du Figaro, Guillaume Peltier siégerait comme non-inscrit au département.
On a Maurice Leroy qui dicte un testament politique à son ami Philippe Gouet, président du Conseil Départemental. Un message vocal personnel où la vente du site Giat Industries, les gestions des finances départementales et des personnels, sont passées au filtre du néo-moscovite. Des appréciations qui en disent long sur son désaccord avec ce qui se passe sous les ors du CD blaisois. On a le petit Alexandre Avril qui fait rien que des bêtises. On l’a presque perdu entre le rayon fruits et légumes et la solderie. Il s’inscrit, puis se désinscrit, de la page « Zemmour 2022 » sur un réseau social. Il aurait frappé doucement, mais sûrement, à la porte des bureaux nationaux LR pour une investiture législative depuis que son aîné député actuel a rejoint une nouvelle cour. On a Tania André et Bruno Arnois, engoncés dans la majorité départementale, la tête entre le marteau et l’enclume. La faucille devenant surannée… Franchement, le Loir-et-Cher a connu des retours de fêtes nettement moins prise de tête !

Fabrice Simoes

Photo d’archives crédit Émilie RENCIEN (2020, Souvigny-en-Sologne)