Hôpital de Vierzon


Propos assumés mais dénaturés

Pour le directeur de l’Hopital de Vierzon, Florent Foucard, les propos, parus dans notre édition du 12 septembre, qui lui ont été attribués dans le communiqué de presse de l’intersyndicale de l’établissement hospitalier vierzonnais ont été dénaturés. Dans un mail qui se veut droit de réponse, il précise que « sur le fond, le communiqué de presse de l’intersyndicale est malhonnête et mes propos ont été tronqués et dénaturés. Les organisations syndicales sont venues me voir de manière impromptue… J’ai néanmoins accepté de les recevoir comme je l’ai toujours fait… Ils m’ont posé tout un ensemble de questions qu’ils n’ont évidemment pas répercuté dans leur communiqué, sur un ton que j’ai trouvé nettement agressif, reprenant ensuite de manière tronquée et dénaturée des bouts de phrase que j’ai pu prononcer. » Par ailleurs, il conteste avoir dit que son projet « ne répondra à aucune des revendications ». Mais a plutôt indiqué « qu’il ne pourrait pas répondre à toutes ( transformées en « aucune ») vu ce que cela impliquait pour certaines (exemple : 20 millions de dettes + 8 millions de déficit cumulé à effacer…) » et a expliqué que « le directeur n’a pas d’autre choix que de maintenir les orientations afin de satisfaire aux exigences de retour à l’équilibre financier conformément aux demandes formulées par les pouvoirs publics (Ministre + ARS) au travers un projet garantissant notamment un retour à l’équilibre financier dans le même temps que d’assurer la réponse aux besoins prioritaires de la population. » Et de rappeler que « depuis 4 ans, en lien avec les tutelles et les acteurs locaux, je me bats pour le maintien d’une offre de soins sur le bassin de Vierzon en prenant toutes mes responsabilités et en ayant des réussites à mon actif, qui ne sont d’ailleurs pas contestées à ma connaissance (refonte de la gouvernance, sécurisation juridique du fonctionnement de l’établissement, recrutements médicaux dans un contexte difficile, IRM, modernisation informatique …) »
Il se définit lui-même comme quelqu’un de « plutôt reconnu (tant par mes tutelles que par le président du Conseil de surveillance) comme un bon serviteur de notre République et des valeurs du service public. »
De toute évidence, avec la parution de ce communiqué, le Petit Solognot a au moins gagné un lecteur supplémentaire.
F.S.