Les 21 et 22 octobre, Val de Loire Fibre a organisé sur la place du marché les Journées de la fibre afin d’informer la population salbrisienne sur l’arrivée de la fibre optique sur leur commune.
Le 21 octobre était dédié au grand public, l’équipe de Val de Loire Fibre étant présente pour répondre à toutes les questions sur le déploiement de la fibre optique, sur l’éligibilité et les modalités de raccordement. Le 22 octobre visait à faire découvrir aux collégiens et aux demandeurs d’emploi les métiers et les opportunités qu’offre le secteur de la fibre optique avec la visite du plateau mobile de formation Val de Loire Fibre. La société de projet Val de Loire Fibre, filiale de TDF et de la Banque des Territoires, a été constituée en janvier 2018 pour déployer, exploiter et commercialiser le réseau fibre optique dans les zones peu denses d’Indre-et-Loire et de Loir-et-Cher, dans le cadre d’une délégation de service public lancée par le syndicat mixte ouvert Val de Loire Numérique. Ce réseau FTTH à usage grand public et professionnel desservira, à l’horizon 2023, 320 000 prises réparties sur 513 communes. Actuellement, plus de 1 500 prises sont déployées par semaine dans les deux départements. Plus de 90 000 prises sont aujourd’hui donc prêtes à être raccordées, par l’un des neuf fournisseurs d’accès à internet disponibles sur le réseau. On compte une moyenne de 400 raccordements par semaine. « Nous avons eu un très bon accueil du public car la fibre est très attendue, reconnaît Jean-Philippe Martignac, directeur général de Val-de-Loire Fibre. À Salbris et dans ses environs, 3800 prises sont à raccorder d ‘ici le premier trimestre 2022. Les personnes qui souhaitent s’abonner à la fibre peuvent vérifier leur éligibilité en allant sur
www.valdeloirefibre.fr et en rentrant leur adresse. Ils pourront ensuite contacter l’opérateur de leur choix. Le fait d’installer la fibre n’a aucun lien avec les installations actuelles car il s’agit d’un réseau entièrement neuf. Nous présentons aussi les métiers de la fibre car il s’agit d’un réseau pour lequel il manque une main d’œuvre spécialisée. Nous avons donc pris des engagements en matière de formation en disposant d’un camion école, centre de formation mobile qui permet d’organiser des stages permettant d’aboutir à plusieurs métiers menant à des emplois en CDD et CDI. »
F. M.
