Du 4 au 6 octobre, a eu lieu la troisième édition du festival du film sur le thème « Le rendez-vous de l’homme et de l’animal ».
Huit films sélectionnés parmi les vingt envoyés ont été soumis durant le week-end à l’approbation d’un jury présidé par Laurent Charbonnier, dont le dernier long métrage « Chambord » a été projeté lors de la cérémonie d’ouverture du festival. Le dernier film de Nicolas Vanier a été aussi projeté en avant-première le samedi 5 (avec la présence de son réalisateur) et le dimanche 6 octobre. Un nouveau prix, le prix du jeune public, dont le jury était composé de quatre membres du Conseil municipal des jeunes, Aubin Gaullier, Lana Lebosse-Couchet, Hedwige Dauphin et Marylou Chevallier-Gregoire, a été décerné à « La vie secrète du jardin » de Samuel Guiton. « Cela a été difficile de faire un choix parmi ces huit magnifiques films, précise Aubin Gaullier. Nous nous sommes consultés et avons retenu la qualité de l’image et du son. ». Ce film a aussi reçu la mention spéciale du jury. Le prix du public décerné par les spectateurs qui ont voté pour leur film préféré a été remis à « Marche avec les loups » de Jean-Michel Bertrand. Seul réalisateur présent lors de la remise des prix, Jean-Michel Bertrand, se réjouit d’avoir été récompensé par le public : « Tous les réalisateurs seront d’accord avec moi, le prix du public est un prix qui touche beaucoup car nous faisons des films avant tout pour séduire et émouvoir le public qui les regarde, indique-t-il. Cela me fait plaisir d’avoir touché la cible. Quand la reconnaissance vient du public, c’est plus simple. Merci pour cet accueil de folie lors de la première projection publique de « Marche avec les loups ». Enfin , le prix du Festival est revenu à « Ours simplement sauvage » de Vincent Munier et Laurent Joffrion, évoquant la nature préservé de la cordillère Cantabrique, dans les Pyrénées espagnoles, où ours, loups et autres animaux vivent en bonne intelligence. « C’est toujours délicat de présider un jury car le président doit donner son avis en dernier, tout en laissant décider son jury, reconnaît Laurent Charbonnier. C’est aussi délicat de choisir entre huit films ayant des formats et des thèmes différents et que l’on a visionné en deux jours. Nous avons longtemps délibéré car les huit films étaient très intéressants. « Ours simplement sauvage » a été retenu pour la qualité de ses images et de sa bande son. Nous étions aussi tous d’accord sur la mention spéciale du jury car c’était très original de réaliser un film sur les animaux du jardin, dans un milieu peu étendu avec des plans serrés très bien faits. »
« L’histoire de ce festival était la volonté de faire vivre le cinéma Le Méliès que nous devions faire perdurer en milieu rural, explique Pascal Bioulac, maire de Lamotte-Beuvron. C’est une satisfaction municipale de faire vivre un cinéma et cet événement culturel doit être inscrit dans le temps au-delà des hommes qui sont à la tête de la commune. J’espère que les prochaines élections municipales n’auront pas d’incidence sur la continuité de cet événement qui donne de l’élan au Méliès. »
F.M.
